L'histoire :
Le Spectrum II. Baie du Hangar. Les Rangers s’entraînent durement à combattre dans l’espace afin de maîtriser au mieux leurs mouvements lorsqu’il n’y a pas de gravité. Arrivé sur terre à Angel Grove pour y retrouver leurs amis, l’équipe se rend au plus vite au centre de commande pour une urgence : ils doivent immédiatement voir Zordon pour lui rapporter qu’une menace vient d’apparaître. En effet, ils ont découvert qu’un Empyreal, un puissant combattant de l’espace, avait massacré une planète entière de plus de douze millions d’habitants pour le compte d’un mystérieux personnage. Or, Zordon n’est au courant de rien et n’a même jamais entendu parler des Empyreal... mais il serait possible que ce soit en lien avec la menace que le Seigneur Drakkon ait essayé de fuir il y a quelques semaines ! Ainsi, Drakkon est actuellement détenu sous le centre de commande suite à sa fuite. Questionné par les Power Rangers, le terrible Seigneur leur révèle que les malfaisants Empyreal sont très puissants et sont aussi connus sous le nom des Ravageurs des Mondes. Et c’est d’eux que Drakkon voulait fuit le plus loin possible ! Malgré le doute qui persiste dans l’esprit des Rangers suite aux révélations de Drakkon, il semblerait bien que ce dernier ait dit la vérité : les Empyreal préparent l’attaque de la Terre et il faut se préparer à combattre cette menace cosmique. Pour ce faire, une alliance avec Drakkon semble nécessaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, ce bon vieux Ryan Parrott ne chôme pas avec la franchise Power Rangers qu’il décline à toutes les sauces via l’arc Unlimited et Mighty Morphin. Mais cette fois-ci, le scénariste a décidé de prendre le lectorat à contre-pied en imaginant une histoire dans laquelle les Power Rangers sont obligés de s’allier au terrible Drakkon pour faire faire à la menace des Empyreal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le scénariste n’y va pas avec le dos de la cuillère pour mettre en place une narration nerveuse basée sous le signe de l’action. À ce titre, les dessins de Francesco Mortarino retranscrivent à merveille les ambiances et le récit de Parrott, notamment grâce à une mise en scène bien travaillée et percutante. Qui plus est, les couleurs de Raul Angulo, assisté de Jose Enrique Fernandez, apportent elles-mêmes de la plus-value grâce à des teintes savamment contrastées. L’ensemble est bien équilibré et permet une lecture très fluide. En fin de compte, ce premier tome de Power Rangers Unlimited : Power Rangers est plutôt intéressant dans la mesure où Ryan Parrott n’hésite pas à faire évoluer la franchise avec cette alliance contre-nature entre les Power Rangers et le terrible Drakkon qui laisse entrevoir de nouveaux pans de la personnalité des différents protagonistes. On attend la suite avec impatience pour connaître l’issue de cette aventure plutôt sympathique !