L'histoire :
23 janvier 2219. Système Zeta² Reticuli. Suite aux terribles évènements de LV-223, Galgo et son équipe ont fui à bord de l’Hélios pour se mettre à l’abri des Xénomorphes, des Predators et de l’Ingénieur. Or, un redoutable Predator s’est glissé dans le vaisseau et compte bien chasser les occupants un par un avant de revenir sur LV-223 pour en finir avec l’Ingénieur. Après un combat sanglant, Galgo se retrouve pour un face-à-face ultime avec le monstre. Or, contre toute attente, ce dernier décide de lui laisser la vie sauve s’il le ramène à bord de l’Hélios sur LV-223. Galgo va donc devoir faire équipe avec le Predator et retourner dans la jungle afin de retrouver le terrible Ingénieur. Mais l’humain ne l’entend pas de cette oreille et compte bien fausser compagnie à son geôlier à la première occasion une fois arrivé sur LV-223 ! Or, les choses ne se passent pas comme prévu et les dangers sur place sont redoutables : entre la faune sauvage agressive, les xénomorphes et le terrible ingénieur, Galgo et le Predator vont devoir unir leur force pour s’en sortir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce second tome de Prometheus : Fire and Stone, le scénariste Joshua Williamson et l’illustrateur Christopher Mooneyham ont repris là où leur prédécesseurs (le duo Paul Tobin / Juan Ferreyra) s’étaient arrêtés pour continuer l’histoire déjà développée en amont sur LV-223. Cette fois-ci, on y suit un tandem original puisque le rescapé Galgo va devoir faire équipe – malgré lui – avec un terrible Predator pour prendre en chasse l’Ingénieur. Avec ce parti pris qui sort des sentiers battus, Joshua Williamson va mettre en place un scénario bien ficelé qui reprend les principaux thèmes de l’univers d’Alien et de Predator, le tout avec un humour à la fois cynique et singulier. De ce fait, ce second tome de la saga s’éloigne un peu du poncif des attaques de Xénomorphes suite à une expérience scientifique qui a mal tournée, pour se concentrer sur une histoire plus basique de chasse entre un Predator, un humain et un Ingénieur au cours de laquelle les chasseurs deviennent les proies. Et même si ce scénario est cousu de fil blanc et fait appel à de nombreuses références cinématographiques (on pense notamment au western Soleil Rouge de 1971), on est vite happé par cette aventure hors du commun. Mais loin de se perdre dans un maelstrom d’action insipide, Williamson reste cohérent avec le tome précédent et ouvre plusieurs trames scénaristiques que l’on (re)découvrira dans les sagas Life and Death de l’univers étendu d’Alien. En ce qui concerne les dessins de Christopher Mooneyham, l’artiste a opté pour un trait nerveux qui colle bien avec l’action de cette histoire et l’encrage de John Lucas sur les cinquante dernières pages est tout bonnement excellent ! En fin de comptes, même si on n’apprend pas grand-chose sur les tenants et les aboutissants de l’univers Alien, ce second volet de Prometheus : Fire and Stone est un bon p’tit comic book des familles...