L'histoire :
Le vaisseau d’intervention Hasdrubal des United States Colonial Marines Corps (USCM) est toujours en orbite au-dessus de la lune LV-223, mais les affaires se corsent pour l’équipage resté en place. Ainsi, des Predators ont investi le vaisseau et déciment les soldats restés à bord pendant que le reste des USCM doit faire face aux aliens sur LV-223. Ces derniers comptent bien venir chercher leur reine dans les entrailles de Chris Hanlock, une survivante de la mission de sauvetage du Geryon. Pris à partie par des Aliens, les survivants ne doivent leur salut qu’à l’intervention de Galgo et du Predator Achab. Cependant, la situation se complique pour les humains. En effet, une escouade de Predators vient d’arriver sur la lune et compte bien en découdre avec tout ce qui bouge ! Galgo décide donc d’envoyer Achab à la rencontre des siens pour essayer de trouver un compromis avec les redoutables chasseurs. Mais les choses ne sont pas si faciles et le Predator doit affronter un rival pour se faire entendre. Au même moment, les Xénomorphes passent à l’attaque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dire que la saga sur l’univers étendu d’Aliens mise en place par Dan Abnett est une pièce maîtresse de la franchise de Ridley Scott est un doux euphémisme, tant le scénariste a mis les petits plats dans les grands pour proposer plusieurs histoires dans l’histoire. Inutile de dire que ce dernier tome de la saga Prometheus : Life And Death ne va pas faillir à la règle. Mieux encore : l’auteur a décidé de boucler la série de bien belle manière en répondant aux questions en suspens dans les tomes précédents tout en faisant le lien avec Prometheus : Fire And Stone. Et pour ne rien gâcher, Abnett n’a pas lésiné sur l’action qui n’épargnera pas grand-monde ! On sent que l’homme ne veut pas dénaturer l’univers Aliens (du film de 1984 jusqu’à Prometheus, tout en passant par AVP), quitte à parfois ouvrir de nouvelles portes ! En ce qui concerne les dessins, on note le grand retour de Brian Albert Thies qui reprend ici sa place après le départ de Moritat, qui n’avait pas laissé un souvenir impérissable de son travail sur le tome 3 de la série... Thies reprend donc les commandes et délivre ainsi un graphisme impeccable auréolé d’un trait énergique et nerveux. Malgré un encrage parfois trop appuyé (notamment dans les scènes d’action), l’artiste réussit à mettre en place des planches bien structurées et hautement dynamiques. La lecture est fluide et reste dans la droite lignée de l’univers mis en place par Dan Abnett. Au final, cet ultime volume de Prometheus : Life And Death prend les allures d’un baroud d’honneur basé sur l’action et recolle les pièces du puzzle des sagas Prometheus, tout en laissant la porte ouverte à d’autres trames scénaristiques... Chapeau bas !
