L'histoire :
L’Iron Building de San Francisco. Étage du penthouse. Tomax Paoli vient d’arriver dans l’imposant immeuble pour un rendez-vous tellement secret qu’il doit licencier sur le champ sa fidèle secrétaire Violet, dans le but de la protéger. Quelques minutes plus tard, se déroule son entretien avec Kreiger. Celui-ci lui indique qu’un groupe d’apprentis révolutionnaires a envahi Kalistan en se faisant passer pour Cobra Commander. De plus, le projet Ice Man a été compromis et les plans du Baron Ironblood sont maintenant menacés. Il convient donc d’utiliser Cobra Commander comme appât pour pouvoir contrecarrer Action Man et la G.I. Joe, Mayday qui sont sur ses traces. Très vite, ces derniers investissent l’Iron Building pour mettre Paoli hors d’état de nuire. Mais l’homme ne va pas donner sa peau si facilement ! Ainsi, après avoir défenestré Action Man – sauvé de justesse par le Decepticon Kup –, Cobra Commander tente de fuir après avoir été blessé au bras. Cependant, il est aussi touché au cou par Mayday, qui en profite pour lui mettre le grappin dessus une bonne fois pour toutes. Interrogé dans une voiture alors qu’il est blessé, Tomax Paoli avoue qu’il ne sait pas où sont Kreiger et IronBlood et révèle que leur plan était de le livrer à Action Man et Mayday. De son côté, Blackrock est arrivé à prendre le contrôle sur le colon Cybertonien Centurion. Apparemment, son vaisseau s’est écrasé à Brasnya... là où le projet Ice Man a été mis sur pied...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne va pas se voiler la face : le premier tome de Revolutionaries était un poil compliqué à cause d'intrigues et sous-intrigues qui partaient dans tous les sens. Autant dire que ce second et dernier tome de la mini-série était attendu au tournant par les aficionados, tant le scénariste John Barber avait mis de questions en suspens. Et autant le dire tout de suite : il ne va pas falloir cligner des yeux parce que ce tome 2 s’avère lui aussi narrativement touffu, notamment avec pas mal de retours en arrière. En effet, Barber réussit le tour de force de retomber sur ses pieds après son premier tome, même si les intrigues ne sont pas évidentes à suivre (il faut se replonger dans le vomume précédent pour bien en comprendre les ressorts). En ce qui concerne la partie graphique, Fico Ossio continue sur sa lancée et réalise de superbes planches, bien mises en valeur par le travail de Sebastian Cheng. On regrette cependant que les petites historiettes humoristiques d’Agnes Garbowska, intitulées Might Mikey Power Kid Detective, qui ponctuent les chapitres, ne collent pas du tout à l’ensemble et tombent même à côté de la plaque... En fin de compte, bien qu’il soit lui aussi un brin compliqué, cet album réussit le pari de la cohérence et ouvre par là-même la voie à l’arrivée du second cycle de Revolution : First Strike. Espérons que ce nouvel arc ne sera pas aussi difficile à suivre que celui-ci...