L'histoire :
Suite à l’avènement des machines, la terre est devenue un enfer. Un enfer de boue, de pluie et de froid. Depuis plus de 40 ans, les hommes se battent contre Skynet et la résistance est de plus en plus amoindrie. En effet, l’entité contrôle le ciel avec ses hunter-killers et le terrain est occupé par des machines de destruction massive et des cyborgs programmés pour tuer toute vie. 96,3% de l’espèce humaine a ainsi été éliminée. Cependant, les hommes continuent de se battre malgré le fait que Skynet ait intensifié son entreprise d’annihilation, notamment avec l’envoi de gaz neurotoxiques, de tanks sur les champs de batailles et son nouveau programme de bombes nucléaires. C’est John Connor qui mène la résistance humaine. Mais l’homme vieillissant est maintenant fatigué de tous ces combats, ces morts, cette vie d’éternelle souffrance où il est impossible de se reposer sinon de mourir. Malgré tout, Connor ne peut se résoudre à abandonner après tant d’années à se battre. En effet, il a découvert que le quartier général de Skynet se trouvait à Thunder Mountain. Alors que l’unité centrale enclenche une ultime opération de nettoyage pour éradiquer l’espèce humaine, John Connor et ses hommes décident de donner l’assaut...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Initialement sorti en 1990 alors que James Cameron n’avait pas encore réalisé son mythique Terminator 2 : Le Jugement Dernier, ce comic book écrit par Ron Fortier a permis à illustrateur Alex Ross de se faire connaitre et de rentrer dans la cour des (très) grands. En effet, même si l’histoire concoctée par Fortier s’avère plutôt mince (on n’apprend pas grand-chose sur l’univers de Terminator suite au film de 1984), le travail de l’artiste est tout bonnement incroyable. En effet, l’artiste réussit le tour de force de délivrer des dessins de haute volée, tout en agençant ses planches de manière originale de façon à permettre la fluidité de la narration et même à la rehausser. De plus, Alex Ross colle à merveille aux ambiances SF futuristes des années 1980 et reprend à son compte toute l’essence du film de 1984. L’artiste parvient ainsi à faire le lien avec un John Connor vieillissant (avec des traits de Linda Hamilton qui joue Sarah Connor dans les films) dans sa lutte inlassable contre les machines de Skynet. Au final, Terminator : Le Jour d’Après s’avère être une véritable pierre angulaire entre le film de 1984 et celui de 1991 et une carte de visite de luxe pour le tout jeune Alex Ross !
