L'histoire :
Certaines missions sont si secrètes, sensibles et sérieuses que, pour les forces armées américaines, elles ne se sont jamais produites. Les agents envoyés sur ces missions classées ont pour nom de code : G.I. Joe. Parmi ces soldats d’élite, Scarlette, Duke, Snake Eyes ou Roadblock. Cette fois-ci encore, l’équipe est envoyée pour déjouer les plans de Cobra. En effet, le Docteur Venom et son groupe terroriste ont mis au point son Projet Creeper : lancer des végétaux tueurs qui prolifèrent à une vitesse grand V sur des civils. Un combat intense s’engage entre les deux équipes et les tirs fusent dans tous les sens. Après des heures de bataille, les G.I. Joe n’ont pas de mal à mettre ces herbes folles hors d’état de nuire et ce, même si le Commandant Cobra et Baroness arrivent à leur échapper. Parallèlement à cette opération, Snake Eyes se trouve dans une pièce mystérieuse de l’arsenal Cobra. Une pièce remplie d’automobiles et de véhicules en tous genres. C’est alors qu’il voit un énorme robot prendre vie sous ses yeux ébahis et se lance sur ce colosse de fer pour le détruire. Mais l’immense machine est rapide et ses armes ne sont pas conventionnelles. Très vite, le robot riposte si bien que Snake Eyes est obligé de sauter dans la première voiture qu’il voit pour se protéger d’une explosion. À sa grande surprise, la voiture dans laquelle il est monté à la va-vite n’est pas une simple automobile mais un Transformers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins que l’on puisse dire c’est que Tom Scioli a une imagination débridée pour mettre sur pied un crossover entre les Transformers et les G.I. Joe, le tout sous un apparat vintage, directement sorti de ce qu’il se faisait dans les années 1980. À ce titre, l’homme a décidé avec l’aide de John Barber de développer un récit qui part dans tous les sens dans la droite lignée de ce qu’il se faisait à l’époque. « Too much is not enough », comme dirait l’autre… ! Mais derrière les oripeaux de cette histoire abracadabrantesque, Tom Scioli rend un vibrant hommage à l’époque de Jack Kirby et consorts en reprenant à son compte tout l’esprit de l’époque. Ainsi, la surenchère est de mise dans les combats, dans la relation des personnages avec les autres ou dans le récit lui-même, où les rebondissements improbables sont nombreux et (d)étonnants. Du côté de la partie graphique, esprit des années 1980 oblige, les dessins sont volontairement foutraques et parfois très simplistes, notamment dans les postures ou les visages. De plus, la mise en planche est elle-même très fournie comme au bon vieux temps avec des couleurs très tape-à-l’œil. Au final, ce premier tome de Transformers vs G.I. Joe tient toutes ses promesses mais force est de constater que cette œuvre est réservée à ceux qui ont connu les comics des années 1980, plus empreints de nostalgie que la jeune génération...
