L'histoire :
Los Angeles 2029. Le futur n’est pas ce que Skynet avait prévu. En effet, d’immenses robots venus de la planète Cybertron ont pris le contrôle de la Terre et ont balayé l’homme de la surface du globe. Seuls les Terminators forment un ultime rempart contre la suprématie destructrice du terrible Megatron, mais la guerre qui fait rage depuis des décennies entre les robots et les cyborgs ne tourne pas à l’avantage de ces derniers. La fin est proche et Skynet le sait. De ce fait, c’est au sein de sa base Omega que le réseau décide d’envoyer un T-800 dans le passé, en 1984 avec pour mission d'effacer les Cybertroniens avant qu’ils ne se réveillent pour dominer le monde et détruire la race humaine. Arrivé en 1984, le Terminator rencontre une serveuse, Sarah Connor, et lui demande de le conduire au Mont St Hilary qu’il doit atteindre avant son éruption pour pouvoir sauver le monde. Mais lorsque l’Ark réactive les Autobots et les Decepticons, que pourra faire un seul T-800 face à la puissance de ces deux terribles armées ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’il est vrai qu’une rencontre entre Terminator et les Transformers a de quoi réjouir le lectorat sur le papier, il faut bien avouer qu’il n’est pas facile de mettre sur pied une histoire digne des deux sagas. Or, l’équipe scénaristique composée de David Mariotte, John Barber et Tom Waltz a su trouver un juste milieu entre sérieux et entertainment pur et dur en renvoyant tout ce petit monde en 1984, date de création des deux franchises. À partir de là, la confrontation entre Terminator et Transformers va reprendre ici et là les trames des origines (le retour dans le passé pour le T-800, le réveil des cybertroniens sur la Terre, ...) avec de nombreux clins d’œil aux films et aux séries animées. Ainsi, on retrouve Sarah Conor, des répliques bien connues et même des Transfomers issus de la série Beast Wars. Voilà de quoi régaler plus d’un fan ! De fait, le combat entre Skynet et Cybertron prend tout son sens dès la rencontre houleuse du trio Terminator, Autobots et Decepticons. Il va falloir se battre tout en faisant des concessions... En ce qui concerne la partie graphique, Alex Milne fait le job avec un sens du détail minutieux pour les parties mécaniques des robots et les arrière-plans. Mais le revers de la médaille de ce travail, c’est que certaines cases sont parfois trop remplies pour permettre une lecture fluide. De plus, l’encrage marqué et les couleurs de David Garcia Cruz ne simplifient pas toujours les choses lors des scènes d’action. Rien de rédhibitoire non plus, mais à force de trop vouloir rajouter des détails ici et là, on n’est pas loin de friser la crise d’épilepsie – un peu comme dans les films de Michael Bay... Quoiqu’il en soit, cette rencontre Terminator/Transformers est une véritable réussite dans la mesure où les scénaristes ont su reprendre à leur compte tous les éléments les plus marquants des deux sagas afin de les retranscrire dans un ensemble cohérent et particulièrement fun ! They’ll be back...
