L'histoire :
Il y a des millions d’années, dans le secteur d’Alpha du Centaure, tournait une planète comme nulle autre : Cybertron. Sur cette planète, aucune trace de sable ou de roche, tout y était exclusivement mécanique. Cybertron, de son cœur à sa surface, était un monde machine de la taille de Saturne... Un monde où la vie organique n’a jamais eu sa place. Et pourtant, la vie s’y était frayée un chemin. Elle s’était adaptée à cet environnement métallique de manière bien singulière. En effet, des cités mécaniques tentaculaires étaient sorties du sol... Des cités érigées par l’espèce dominante de Cybertron : les Autobots. Alors que partout ailleurs dans l’univers, la vie s’épanouissait à travers le carbone, sur cette étrange planète, ce sont le métal et les rouages qui ont donné miraculeusement naissance à une société d’êtres conscients. Ils avaient créé un paradis mécanique, des paysages de machine où chaque Autobot pouvait évoluer dans la paix et la prospérité. Mais chaque paradis à son serpent... Et sur ce monde, celui-ci se nommait Megatron, commandant de ceux qui se faisaient appeler les Decepticons. Ils avaient développé la capacité de se transformer en armes vivantes, d’une puissance inégalée. Et l’heure de la guerre est venue puis le conflit devint mondial sur Cybertron si bien que la planète fut sortie de son orbite et projetée dans l’espace. Mais la guerre continua et malgré la suprématie des Decepticons, un leader de la résistance autobot émergea : Optimus Prime.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite à l’immense succès de G.I. Joe en 1982, Hasbro a l’idée de lancer une nouvelle série de jouets dès 1984 : les Transformers. Pour ce faire, le géant américain reprend la même formule publicitaire que pour G.I. Joe : lancer dans un premier temps une série comics chez Marvel, mettre en avant un dessin-animé dans un second temps, puis enfin, s’attaquer à un matraquage TV publicitaire en règle. C’est donc en 1984 que sort le premier numéro de Transformers sous l’égide du scénariste Ralph Maccio et du dessinateur Frank Springer(drivés par Jim Shooter, l’éditeur en chef de Marvel dans les années 1980). Comme on pouvait s’y attendre, la série pose les bases relativement simples de la guerre sur Cyberton et l’arrivée des Transformers sur Terre. L’action est donc au cœur des histoires tant et si bien que Spiderman sera lui-même convoqué dans les planches du troisième numéro afin de faire encore plus de marketing... et ça marche plutôt bien, car on se laisse aisément prendre dans ce scénario qui dévoile l’univers des futurs jouets d’Hasbro. En définitive, même si les dessins ont vieilli et que l’histoire est cousue de fil blanc, ce premier tome de la série originale Transformers de 1984 sous l’ère Marvel est un bon bol d’air frais très plaisant à (re)découvrir. Et mine de rien, de nombreuses idées développées par Jim Shooter sont toujours d’actualité dans la franchise... près de 40 ans plus tard !
