L'histoire :
Il y a plus de deux mégacycles après la chute d’Exarchon, surnommé le Threefold Spark, les Autobots ont ramené la paix et la stabilité sur Cyberton au prix d’une discipline drastique et de nombreuses contraintes jugées immodérées par certains, notamment par Megatron, le leader du parti Ascenticon. Peu à peu ce dernier gagne de nombreux partisans en fustigeant la politique des Autobots, tout en jouant sur les frustrations des habitants de Cybertron et des planètes annexées. C’est à ce moment-là que l’Éveil, un groupe extrémiste, mène des actions terroristes causant d’important dégâts et de nombreux morts. Victime d’un attentat raté, Megatron condamne publiquement L’Éveil, ce qui renforce sa stature du futur dirigeant. Or, après la chute d’un tether reliant Cybertron à la lune ailée qui provoqua la mort d’une centaine d’habitant, Wheeljack y fut envoyé pour dévier sa trajectoire et éviter une autre catastrophe. Pendant ce temps, une enquête dirigée par le sénateur Orion Pax révèle que l’attentat manqué contre Megatron a été organisé par Megatron lui-même : L’Éveil n’est rien d’autre que sa propre création. Le complot mis à jour, les Asenticons deviennent les Decepticons et entament un coup d’état contre le sénat. Alors que les rebelles tiennent l’ensemble des sénateurs Autobots à leur merci, Wheeljack, iignorant ce qui vient se dérouler, revient de sa mission sur la lune ailée et retourne sur Cybertron...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Brian Ruckley est loin d’en avoir terminé avec sa relecture de l’univers des Transformers. En effet, après avoir expliqué les contours et le contexte du conflit entre les Autobots et les Decepticons au travers de 4 précédents tomes, ce cinquième volume intitulé Transformers World War ouvre le second arc du run de Ruckley. Et comme on pouvait s’y attendre, le conflit larvé entre le clan de Megatron et les Autobots prend maintenant la forme d’une véritable guerre suite au coup d’état contre le sénat. Mais loin de partir dans une surenchère de scènes d’actions et de combats décérébrés, le scénariste continue de développer les tenants et les aboutissants politiques de la montée en puissance de Megatron. Ainsi, l’auteur évite le piège manichéen des méchants contre les gentils et donnent au conflit différents points de vue. De son côté, Anna Malkova, qui a travaillé sur les tomes précédents, continue son petit bonhomme de chemin avec ses dessins énergiques et plutôt fins qui ne trahissent pas l’esprit de la franchise. Au final, ce nouveau cycle Transformers War World reprend là où le quatrième tome de la série principale s’était terminé et donne un nouveau souffle à la saga. Fidèle à son travail, Brian Ruckely a opté pour une approche plutôt sérieuse qui risque de décontenancer les lecteurs les plus jeunes... le cœur de cible initial d’Hasbro !