L'histoire :
Hill Valley. Marty McFly s’apprête à remonter dans le temps à bord d’une voiture mais il est poursuivi par une bande de terroristes qui le canardent. En effet, la machine à remonter le temps fonctionne au plutonium et ces derniers veulent à tout prix le récupérer pour faire fonctionner une bombe nucléaire. Marty est donc dans une très fâcheuse posture... Non loin de là, Rumble et Ravage assistent à la scène et découvrent avec stupeur que la voiture vient de disparaitre sous leurs yeux en un éclair ! Après avoir fait son rapport à Soundwave et Megatron, le chef des Decepticon comprend vite que Marty McFly vient de partir dans un voyage temporel grâce au scientifique Doc Brown. C’est donc l’occasion idéale pour Megatron d’utiliser cette technologie afin de détruire les Autobots pour de bon. Il charge donc Rumble de mettre la main sur la machine à voyager dans le temps. Mais alors que Rumble s’apprêtait à tuer Marty et Doc, Bumblebee arrive à la rescousse pour mettre Rumble et Savage en fuite sans se faire voir des humains. Plus tard, alors qu’il rentre chez lui, Marty trouve une cassette au sol (c’est Soundwave qui vient de se transformer) et s’apprête à l’écouter. À ce moment-là une voiture coccinelle arrive en trombe et roule sur la cassette...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne va pas se mentir, l’annonce d’un crossover entre la franchise des Transformers et de Retour Vers Le Futur n’était pas transcendante. Loin de là. Et pour tout dire, ça sentait pas mal le projet casse-gueule. Or, le scénariste Cavan Scott a su faire fi des difficultés pour mettre en place un récit bien amené qui reprend les différentes trames du film Retour Vers Le Futur mais via le prisme de vision des Transformers. À partir de là, le scénariste développe une histoire teintée d’humour et d’action qui se laisse bien lire (pour peu qu’on ne soit pas allergique à cette mode des crossovers...). Du côté des dessins, Juan Samu a opté pour des traits relativement ronds avec un esprit très dessin animé qui n’est pas déplaisant même si l’ensemble reste très académique. De plus, l’utilisation de couleurs flashy et tape-à-l’œil du duo David Garcia Cruz/Candice Han colle aux graphismes de Samu afin de cibler un public jeune. Et ça marche bien ! En finles auteursCruz ont su tirer leur épingle du jeu pour concocter un comic book sympathique, sans prise de tête avec plein de références aux deux franchises...
