L'histoire :
Il y a 90 kilocycles, la biosphère d’A’ovan était la troisième lune de la géante gazeuse Na’conda. La population consciente s’élevait à 300 millions et les espèces connues à 1,7 millions. Aujourd’hui, suite à la chute récente du tether à cause des Decepticons, des dômes de la biosphère ont été détruits et la vie est en péril. En effet, on ne dénombre plus que 5500 formes de vies et 98000 espèces connues en stockage génétique avec à peine 700 sous forme physique. La biosphère a été terriblement touchée par le conflit sur Cybertron et la vie sur A’ovan s’amenuise inexorablement. Arrivé sur ces lieux sinistrés suite à un signal de détresse, Hound un Transformers découvre des survivants cachés au fond d’une grotte à la merci de prédateurs sans pitié, alliés aux Decepticons : les Insecticons. Très vite, la bataille fait rage et Hound ne doit son salut qu’à Road Rage et Nautica, d’autres Transformers venus lui prêter main forte. Après en avoir fini avec les Insecticons, les cybertroniens font la rencontre de Pra’tyne, un survivant. Ce dernier demande aux Transformers de le protéger lui et les siens des dangers qui les guettent suite à la guerre qui fait rage sur Cybertron et dont ils en subissent les conséquences directes alors même qu’ils n’ont pas pris part au conflit. Après concertation avec ses pairs, Hound décide de préparer une escorte pour tous ceux qui veulent fuir de Iacon mais cela implique de tout quitter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours fidèle au poste dans son reboot sur les origines du conflit entre les Transformers et les Decepticons, Brian Ruckley a attaqué dans le volume précédent l’arc War World qui coïncide avec la guerre sur Cyberton. Cette fois-ci, le scénariste se place sous le point de vue des innombrables vies qui se retrouvent pris au piège de ce conflit, alors même qu’elles n’y ont pas pris part. Pour ce faire, ce récit parallèle à la série principale se concentre sur le sort des victimes des dommages collatéraux de la guerre sur Cyberton, les survivants de la biosphère d’A’ovan, victimes des terribles Insecticons, alliés des Decepticons. Et encore une fois, Brian Ruckley va alterner l’action pure et dure avec les considérations politiques du conflit. Ainsi, le récit développe en toile de fond le sort des formes de vies touchées par une guerre qu’elles n’ont pas choisie mais qu’elles subissent malgré elles sous le joug des Transformers ou des Decepticons. Pour son retour avec Ruckley (le dernier comic book a été réalisé par Anna Malkova), Beth McGuire-Smith reprend ses habitudes et délivre des dessins classiques très propres, typiques de la franchise. En fin de compte, Transformers : War World – Escape s’avère être un comic book intéressant mais dont l’approche parfois trop sérieuse risque de perdre en chemin les plus jeunes lecteurs ou ceux qui s’attendent à retrouver le manichéisme propre à la saga originelle...