L'histoire :
La « compagnie » recrute une équipe afin de convoyer un fret tenu secret sur la planète PCW9512. Le capitaine Foss revient de la salle où sont exposées les marchandises. Il prend alors les armes et décide d’emmener le prêtre Selkirk dans une navette de secours. Les autres membres (Stutz, Lee, Boyd et Dean) se retrouvent ainsi aux commandes d’un vaisseau, ce qui ne figure pas parmi leur compétence. C’est ainsi que les fuyards amerrissent sur la planète de destination. Le capitaine semble avoir été blessé par son fret, quelque peu hostile. Les jours passent et lorsque le vaisseau accoste, Foss commence à devenir totalement paranoïaque. Dès lors, Selkirk est assimilé à une créature du vaisseau et le capitaine tente de l’agresser. Le prêtre commet alors un acte horrible, certes, mais de survie, en poignardant le militaire. Selkirk visite alors l’île et observe des créatures à l’allure inconnue. Il s’agit d’Aliens, créatures bipèdes à l’agressivité impressionnante. Au loin, l’homme de confession voit alors le vaisseau Nova Maru dans une plaine, et ce qui a l’air d’être un survivant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aliens Salvation fait partie de la collection « Aliens » dont chaque épisode est indépendant des autres, aussi bien au niveau des auteurs que des personnages. La réalisation de cet album a été confiée à une équipe composée de Dave Gibbons et Mike Mignola (rien que ça !). Gibbons est un auteur déjà bien connu, puisqu’il a réalisé The originals et Watchmen. Mike Mignola est quand à lui responsable de Hellboy, série culte entamée bien après cet Aliens salvation initialement publié en 1993. On reconnaît immédiatement son trait de dessin, rugueux, sombre et terriblement dynamique. Bien évidemment, nombreux sont les fans des films Alien ; il faut leur signaler que les personnages de ce comics n’ont aucun rapport avec la quadrilogie. Sur le point de vue de l’histoire, Dave Gibbons a concocté une aventure réellement originale, bien que respectant en tous points les codes mis en place. C’est surtout la place accordée à la narration qui surprend. La lecture des pensées du prêtre tout au long de sa descente aux enfers est particulièrement bien vue. La violence est au final beaucoup plus suggérée (car plus effrayante) que visuelle, ce qui est en soit plutôt surprenant…