L'histoire :
Lors d’un terrible combat, Leonardo, l’une des Tortues Ninja, arrive enfin à venir à bout d’Oroku Saki, alias Shredder, le chef du clan Foot. Mais en le décapitant, il constate que de curieux vers sortent de sa tête. Les Tortues Ninja vont pourtant rendre hommage à leur ancien adversaire en lui faisant une oraison funèbre sur les bords de la rivière. Un mage du clan Foot se rapproche alors et commence à lancer une invocation. Les vers commencent à réagir mais un requin s’approche doucement. En lavant ses katanas, Leonardo tombe sur un ver qu’il jette dans le lavabo. Quelques jours passent et, en se baladant dans les égouts, les quatre Tortues ainsi que leur maître Splinter, constatent qu’un aileron de requin est visible au travers des eaux usagées. C’est alors que sort une créature démoniaque qui hurle alors son nom : Oroku Saki ! Le monstre est gigantesque et met rapidement KO les Tortues, en leur infligeant un sort d’échanges de personnalité. Qui plus est, maître Splinter a été enlevé !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Tortues Ninja ont été créées à l’origine par Peter Laird et Kevin Eastman, en 1983. C’est avec la volonté de se rapprocher de ce qu’étaient initialement ces Tortues, à savoir une parodie de super héros assez sanglante, que cette nouvelle collection a été créée par Peter Laird lui-même. D’entrée, on retrouve nos Tortues affrontant un Shredder, afin d’en finir avec les codes propres à la série ! La suite confirme l’objectif, en nous dévoilant des aventures plus drôles voir même mystiques ! Signées Jim Lawson et de Steve Murphy, les différentes histoires gardent une certaine cohérence. Les dessins restent correct et ce, grâce à un cadrage réussi. Malgré tout, le découpage de certaines séquences d’action gagnerait à s’étaler sur un nombre plus important de cases… La dernière histoire appelée Vengeance aveugle est à ce propos bien mise en scène, jouant uniquement du contraste entre le noir des décors et le blanc des silhouettes des personnages. Ce retour des Tortues Ninja est plutôt réussi, de par son approche un peu plus sombre que celle que l’on avait pu connaître par le passé. Ce qui n’est pas plus mal…