Avec Mangecœur, Terre mécanique ou encore dans La confrérie du crabe, on a pu constater que Jean-Baptiste Andreae se dénotait par un style graphique foisonnant, notamment pour divaguer au gré de décors dépaysants et de bestiaires stupéfiants. Le scénariste Wilfrid Lupano l’a parfaitement saisi, lui qui a concocté Azimut rien que pour brasser les innombrables paramètres de l’imaginaire luxuriant d’Andreae. Ce joyeux bazar organisé met en scène – pour faire simple – des personnages qui courent après le temps, au sein d’intrigues multiples et savamment entremêlées. Nous l’avons mis au défi de nous résumer cela…