A peine avait-il décroché son diplôme, que Valentin Sécher était aussitôt embauché par son maître, Stéphane Louis (communément appelé juste « Louis »), pour une série chez Soleil. Ce dernier aurait-il eu peur de laisser filer une pépite ? En tout cas, le niveau de réalisme que le jeune dessinateur montre dès sa première œuvre est très impressionnant : Khaal, chroniques d’un empereur galactique en impose carrément, pas tant en raison de l’autorité extrême de ce tyran de science-fiction, anti-héros magnifique, que par la puissance visuelle du dessin de Sécher. Ta’ar ta gueule si tu m’crois pas…