L'histoire :
Les membres d’Akihabara@Deep sont désormais dans le monde virtuel du jeu en ligne Aquila afin de trouver une femme du nom de Yui qui leur permettra de terminer Blue. Il ne leur reste plus que quelques jours avant que Digicapi ne lance sa propre version à partir du programme que la société leur avait volé, et Kôji, Akira, Taiko et Box sont donc connectés tous les quatre dans un cybercafé afin de pouvoir enquêter, voire pirater le jeu, sous couvert d’anonymat. Se rendant dans une auberge, ils demandent qu’on leur indique le chemin le plus court pour se rendre dans un lieu appelé « le couloir de la destruction », mais les autres joueurs se moquent d’eux, leur expliquant ensuite qu’ils leur faudrait plus de deux fois leur niveau actuel pour espérer arriver là-bas. Au final, tous les quatre décident de s’y rendre tout de même et Kôji sort un ordinateur portable afin de commencer à hacker le jeu en parallèle. Alors qu’ils se font attaquer par des monstres de haut niveau, Akira est sur le point de se faire tuer lorsque Kôji fait monter artificiellement son niveau au maximum en finalisant une partie de son hacking. Il sauve ainsi la jeune fille mais son infiltration au sein d’un des serveurs du jeu a été détectée par Digicapi et Ayata va venir leur mettre des bâtons dans les roues…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume était mitigé ; ce second déçoit fortement par la tournure sous-Matrix que prennent les événements à travers les aventures du groupe d’otakus dans le monde virtuel d’un MMORPG. Cette partie s’avère assez ridicule et ne sert qu’à tenter de racoler les amateurs de jeux de rôle en ligne. Pendant la première soixantaine de pages, les plus gros stéréotypes du genre sont passés en revue en montrant bien au passage que les jeunes qui utilisent ces jeux vivent tellement leur passion qu’ils ont du mal à faire la différence avec la vie réelle (et oui ma bonne dame : les jeux vidéo sont dangereux pour la santé mentale de vos enfants !). Suite à cela, le groupe se rend au comicket (histoire de rajouter les amateurs de fanzinat à la liste) et rencontre de nouveaux protagonistes qui vont venir compléter leur équipe. Les derniers chapitres abordent le thème du mal de vivre et du suicide et restent heureusement assez sobres sur le sujet. Le trait dérange toujours autant : l’auteur n’arrive décidément pas à réaliser des personnages aux proportions correctes ou avec des visages qui ne feraient pas penser à ceux d’un extra-terrestre sortit de la Zone 51. De plus, la partie MMORPG déborde de fan-service inutile, avec cases dédiées à des gros plans sur des décolletés, des filles en strings, ou encore le manche d’épée d’Akira qui est plus que douteux sous certains angles (cf. page 16). Au final, le scénario de ce deuxième opus déçoit énormément et l’histoire patauge un peu. Normalement, l’équipe est maintenant au complet et va pouvoir commencer les choses sérieuses dans le prochain tome, en espérant que ce dernier relèvera le niveau.
