L'histoire :
Yasu et deux autres yakusas font face à un problème inattendu : ils trouvent une culotte très sexy dans le couloir de la demeure. Etant donné que Sachié est la seule présence féminine de la résidence, elle ne peut qu’en être la propriétaire. Pourtant, lorsque la demoiselle s’approche des yakusas, ceux-ci paniquent à l’idée de passer pour des pervers et préfèrent lui cacher leur trouvaille. C’est alors que les ennuis vont véritablement commencer pour eux. Le chef leur annonce que le président de l’association des habitants du quartier lui a signalé la présence d’un voleur de sous-vêtements : si jamais celui-ci s’en prenait à Sachié, il faudrait l’éliminer. Du coup, Yasu et ses comparses sont encore plus paniqués : s’ils avouent qu’ils ont en leur possession une culotte de Sachié, ils seront à coup sûr exécutés. Ils vont alors noyer leurs soucis dans le bar de Yukari mais, là-bas, les choses vont empirer : la culotte va être accidentellement imprégnée d’alcool, d’œuf et de sauce ! Pendant ce temps-là, Sachié remarque qu’une de ses culottes a disparu. Elle prévient alors immédiatement Azuma et Igarashi que le voleur qui rôde dans le quartier s’en est pris à elle. Les deux jeunes hommes lui déconseillent d’en parler au boss dont la réaction serait très violente et décident de mener eux-mêmes l’enquête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’il faut bien reconnaître que l’intrigue n’avance que très peu (et ce malgré la rencontre avec celui qui fût à l’époque le garde du corps de la mère de Sachié), il est en revanche indéniable que la lecture s’avère tout à fait plaisante grâce aux aventures loufoques de Sachié et ses yakusas : entre un voleur de sous-vêtements, un séjour mouvementé aux sources thermales, assister à un match de kendo d’Igarashi et supporter un sale morveux, il y a de quoi faire ! Les gags étant nombreux et efficaces, nos zygomatiques sont donc amenés à faire beaucoup de sport mais quand c’est pour la bonne cause... Rythmée, l’histoire suit donc son bonhomme de chemin en se concentrant sur le quotidien étonnant de Sachié et de son clan. Par ailleurs, les graphismes sont ancrés dans le shôjô de manière efficace et agréable à l’œil : le trait est fin et le découpage dynamique, les personnages sont expressifs, Sachié change souvent de coupe de cheveux (ce qui est rare dans ce genre de titres), le tramage est soigné... Bref, cette série continue de nous charmer mais on espère tout de même que les prochains volumes feront avancer l’histoire.