L'histoire :
Hayato est très nerveux car il a rendez-vous avec la belle Yui. Il attend la jeune fille devant la gare et, au moment où il compte rentrer dans une salle de pachinko pour aller aux toilettes, la demoiselle fait son apparition. Hayato lui propose alors d’aller au cinéma, même si cela fait un peu cliché, et tous deux se promènent donc dans la ville dans cette direction. Yui se rend rapidement compte qu’ils sont suivis par son ex mais cela ne fait que la faire sourire et elle n’en parle pas à Hayato. Puis, la demoiselle se met à arborer un air triste et annonce à Hayato que son violent frangin est revenu il y a trois jours. Bien décidé à protéger la demoiselle, Hayato décide de la raccompagner chez elle pour parler avec le garçon mais ce dernier passe le plus clair de son temps dans un café avec ses potes. Yui emmène donc Hayato dans le café et désigne un jeune homme assis au comptoir. Dès qu’il voit la jeune fille, le jeune homme se rue vers Yui mais Hayato se met sur sa route : il demande à Yui de sortir du café car la baston est sur le point d’éclater. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le jeune homme en question n’est pas du tout le frère de Yui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce neuvième volet se consacre uniquement à l’affaire « Yui ». Si la demoiselle se montre toujours manipulatrice dans le premier chapitre, on découvre enfin le secret de la jeune fille qui n’avait finalement pas complètement menti sur sa situation et son personnage ne s’en trouve que plus approfondi, voire même attachant. Le récit se montre donc un brin tragique et cela fait du bien à l’histoire. Que la violence vienne des garçons qui se font avoir par la belle ou bien de son odieux frangin, l’action et la baston sont donc au rendez-vous avec une petite pointe dramatique lors des scènes les moins violentes. Les graphismes rendent d’ailleurs honneur à cette ambiance grâce à un tramage varié et soigné, ainsi que des personnages expressifs et charismatiques. De plus, l’humour est toujours de la partie, notamment ave un Kenji qui comprend tout de travers, nous enlevant facilement quelques sourires. Un bon opus donc, dont on se demande ce que nous réserve la suite.