L'histoire :
Hayato se tient debout devant les ruines de son ancienne école. Au moment où il va s’en aller, trois jeunes lycéens passent à bicyclette et l’un d’eux lui crache dessus car il gêne le passage. C’est alors que Hayato leur fonce dessus et vomit sur le cracheur avant de s’en aller. Plus tard, les mêmes lycéens sont à l’école en train de racketter Tomoki dans les toilettes. Ce dernier n’ayant pas d’argent dans son portefeuille, les trois brutes le frappent et le laissent à terre. Mais, une fois seul, Tomoki se met à sourire : il avait planqué ses billets dans sa chaussettes et ses camarades n’ont même pas pensé à le fouiller. Suite à cela, le jeune homme décide de sécher les cours et rentre chez lui pour s’occuper d’une vieille moto qu’il répare. En ouvrant la porte du garage, il voit un garçon de son âge et va demander à sa mère de qui il ‘s’agit. En fait, l’inconnu n’est autre que son ami d’enfance, Hayato, qui était parti suite au divorce de ses parents il y a plusieurs années…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ses lycéens violents et appartenant à des gangs, ce titre nous fait aussitôt penser à Gang king (Taïfu). En effet, on retrouve des thèmes communs, comme l’amitié ou les bastons, mais l’histoire se démarque et parvient à trouver sa propre identité en suivant les parcours difficiles de trois adolescents : après plusieurs années d’absence, Hayato revient et retrouve ses deux amis d’enfance mais ceux-ci ont suivi des chemins différents et ne se parlent plus. L’intrigue est très rythmée, alliant justement un humour efficace et des moments plus sombres, et se révèle assez intéressante avec quelques mystères : pourquoi Kenji est-il revenu voir ses amis ? Quel est cet argent qu’il conserve précieusement dans son sac ? Si le scénario est prometteur, les dessins le sont en revanche un peu moins : découpage conventionnel, problèmes de silhouette, scènes d’action pas toujours très fluides… Néanmoins, les décors sont soignés et les personnages sont aussi expressifs que charismatiques. En tous cas, ce premier volume est un bon point de départ ; pourvu que la suite tienne ses promesses.
