L'histoire :
Depuis que Negishi a perdu son duel contre M. Genki, celui qui incarnait Krauser premier du nom, le jeune homme a disparu de la circulation. Sans lui, DMC a bien du mal à assurer en concert devant les fans : son remplaçant temporaire, Rosado, a une façon bien à lui de s’approprier les paroles des chansons en racontant sa vie à la place ! Après l’un de ces concerts foireux, Wada reçoit un appel de la boss et la retrouve chez un disquaire. Là, il découvre un CD de Detroit Metal City avec un Krauser en couverture qui tient la guitare de Jack, sauf qu’il ne s’agit pas d’eux mais d’une formation montée par Krauser 1er et qui revendique le même nom. Cela rend la boss fou de rage mais elle comprend aussi que Genki et Negishi ont du s’affronter et que ce dernier a perdu et laissé la guitare, et elle va alors remuer ciel et terre pour retrouver son frontman. Elle retrouve sa trace dans un foyer d’artistes où Negishi croit avoir trouvé sa place. Pourtant, il va bientôt s’apercevoir que les autres locataires ne sont pas tout à fait francs avec lui, et les choses vont encore empirer quand la boss va petit à petit remplacer les membres du foyer par des métalleux de plus en plus barrés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En perdant son duel métal contre l’ancien Krauser, Negishi a décider d’abandonner pour de bon DMC et de partir s’installer dans un foyer d’artistes : tandis que les DMC galèrent avec son remplaçant de fortune, lui va vivre quelques désillusions et revenir petit à petit vers le métal, d’autant que la boss a prévu un plan machiavélique pour cela. Après cela, on a le droit au retour de Krauser II pour un affrontement retour, on stage cette fois-ci, contre Krauser 1er, ce qui termine cet arc scénaristique. La suite du volume enchaîne les chapitres one-shot en nous présentant tour à tour le retour des scatos de Deazm, Negishi chez le coiffeur, Nesgishi qui débarque en Krauser pour casser le coup de son petit frère avec sa copine (histoire qu’il ne soit pas dépucelé avant lui), et enfin les aventures de Negishi / Krauser dans un match de football avec les membres de DMC puis au toboggan aquatique. En dehors de l’affrontement pur entre Negishi et Genki, le reste renouvelle un peu les gags avec des situations inédites mais, si cela prête régulièrement à sourire, il ne s’agit néanmoins pas d’un humour ravageur qui fera l’unanimité. De plus, les chapitres one-shot manquent presque systématiquement d’une conclusion digne de ce nom et on reste donc sur notre faim. On note néanmoins le passage original du reportage sur le foyer des artistes que fréquente Negishi qui tourne petit à petit au film d’épouvante de manière assez drôle, ainsi que l’amusant clin d’œil à DBZ avec un jeu de mot lorsque M. Genki prépare un mollard « boule d’énergie vitale », parodiant le Genki Dama dans la série précitée (il est d’ailleurs dommage que le traducteur n’ait pas laissé une note à ce sujet, le gag tombant ainsi à plat pour qui ne connaît pas l’original). Bref, la série s’améliore un peu, graphiquement aussi, mais manque encore d’un humour vraiment mordant. Dommage, avec le potentiel scénaristique, il y aurait moyen de faire beaucoup mieux.