L'histoire :
Shibito et son père sont de retour et s’enferment immédiatement dans une chambre avec le moine hollandais. Ce n’est que quatre jours plus tard qu’ils en sortent avant de s’enfermer à nouveau, mais cette fois-ci chacun dans sa chambre. Dame Yuri se rend alors dans celle de Shibito et lui demande de lui raconter ce qu’il s’est passé. Le jeune seigneur lui explique donc qu’il a vu le futur de son clan et la destinée de chacun, mais qu’il ne peut lui en dire plus. Mais le hollandais fait son entrée et révèle à Yuri le destin tragique qui l’attend. Après cela, Shibito explique à son tour à la jeune femme qu’ils ont néanmoins commencé à mettre en place un plan pour le futur en se servant de ce que renfermait le château des démons qu’ils ont fait apparaître. Néanmoins, pour contrer les présages qui annoncent que lui-même et Yuri mourront ensemble et que cela déclenchera la chute du clan Saezuki, il demande à la jeune femme de quitter la demeure afin que tous deux soient séparés et ne puissent ainsi pas mettre en marche ce destin funeste…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de la préquelle entamée au volume précédent, et il faut dire que l’on y voit maintenant que très légèrement plus clair. De grosses interrogations subsistent en effet et quelques trous noir scénaristiques ne sont toujours pas éclairés. L’auteur cède ses explications aux démons de la facilité et fait tenir son scénario à l’aide de grosses cordes. En dehors de l’ambiance fantastique en elle-même et du contexte, l’originalité n’est donc pas vraiment à pied d’œuvre ici. On ne sait toujours pas ce que sont vraiment les personnages mystérieux comme le moine hollandais ou le marionnettiste, et l’auteur nous en rajoute pourtant deux de plus et continue de nous perdre dans ces rebondissements. A nouveau, les graphismes sont un peu plus remplis qu’au début de la série mais il y a toujours ce manque et cette simplicité dans la finition qui, en plus d’apporter un style épuré, donne surtout l’impression de planches réalisées un peu trop vite ou alors que l’auteur manque d’expérience. En bref, si la série ne convainc toujours pas, ce quatrième opus, bien que d’un piètre niveau, est néanmoins le meilleur paru jusqu’ici. Malgré cela, notre patience s’étiole et la curiosité commence à ne plus pouvoir lutter contre cela.
