L'histoire :
Naiginokami, aux commandes du géant mécanique, tient Nobunaga à sa merci dans la main de la créature. Mais le seigneur, loin d’être impressionné, s’esclaffe et demande au géant qui est son maître. Suite à cette question, la créature ne bouge plus d’un pouce malgré les commandes qu’active Naiginokami. Le mystérieux marionnettiste, créateur du géant, se trouve dans le ciel avec Shibito à bord d’une petite montgolfière, et il lui explique pourquoi la question a bloqué ainsi la créature : ce n’est pas qu’une simple mécanique ; le géant possède également de la matière grise pour juger des questions importantes ! Après quelques instants, le choix est fait : le géant obéit à Nobunaga et sort Naiginokami du poste de pilotage pour le tenir prisonnier dans sa seconde main. Nobunaga interroge alors son adversaire sur ce qu’il compte accomplir et ce dernier lui rétorque qu’il veut s’emparer du Japon à l’aide de la machine afin de l’unifier. Mais c’est également ce que veut Nobunaga et il propose donc un duel à Naiginokami. Mais il s’agit d’un affrontement un peu particulier : le seigneur demande au géant de les envoyer tous deux dans les airs et, une fois là, Nobunaga tente de convaincre Naiginokami de se ranger sous ses ordres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, l’auteur part dans des digressions scénaristiques dont on ne voit pas vraiment l’utilité et, encore une fois, on a l’impression que l’histoire de Shibito en lui-même n’avance pas vraiment. En plus, le Nobunaga Oda version psychopathe dénué d’empathie est plus énervant qu’autre chose, les combats sont totalement abstraits (amateurs de duels au sabre, passez votre chemin) et certains dialogues sont incohérents par rapport aux actes des protagonistes. Et les graphismes ne rattrapent rien : si le trait est légèrement moins désagréable que dans les premiers tomes, la plume incisive de l’auteur n’est toujours pas des plus lisibles. Le dessin est surchargé, de nombreux plans sont étrangement choisis, et le peu de tramage présent n’amène pas grand chose. Mais le pire est probablement le dessin des corps qui se retrouvent bien souvent légèrement difformes et inconstants d’un passage à l’autre. Bref, plus que deux tomes avant la fin de la série et on ne voit toujours pas où en réside l’intérêt.