L'histoire :
Les jours passent où Kate et ses 3 amies, maintenant rôdées à leurs pouvoirs, enchaînent les missions en tuant delors après delors, répondant à chaque appel forcé de Lula. Mais ce soir est différent : après avoir tué des monstres, les jeunes filles découvrent le corps inerte de Paula, la chef des Graces, et Kate en est profondément bouleversée, d’autant plus lorsqu’elle apprend ce qui lui est arrivé de la bouche de Lula : une fleur spéciale a été plantée dans le sol et celle-ci a la particularité d’attirer les delors, mais il arrive parfois que de simples humains en soient aussi victimes, tout comme ce fût le cas pour Lise à l’époque. Ainsi attirées, les innocentes victimes se retrouvent au milieu des monstres avant que des animus comme Kate n’aient le temps d’arriver, ce qui leur est généralement fatal ! Le lendemain, au lycée, Kate reste prostrée dans les vestiaires : elle se reproche la mort de Paula. Elle a alors la grande surprise de tomber sur Paula, pleinement vivante et sans aucune blessure, mais la jeune fille comprend rapidement que son amie est elle aussi devenue une animus. Pourtant, aucune des deux n’abordent le sujet et Paula continue de se comporter comme si de rien n’était. Plus tard, pour ne pas continuer à propager le malheur autour d’elle, Kate décide de rompre avec Hervé, ignorant toujours que celui-ci est un delors, mais cela n’arrange pas les plans de ce dernier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de cette adaptation de l’animé éponyme du studio Gonzo dans ce quatrième volume plus épais qu’à l’accoutumée. On y voit enfin le dénouement de chacune des parties de l’histoire : les expérimentations du clan des delors, la guerre finale entre le clan des delors et celui des animus, la libération (d’une manière ou d’une autre) des différentes héroïnes... Le scénario ne fait que très peu de cadeaux : les morts pleuvent, surtout lors de la bataille entre les clans, mais la fin, qui a tout de même le mérite de proposer un épilogue, joue un peu la carte du (semi) happy end qui en décevra certains par son côté eau de rose superflu. D’autres points déçoivent également : par exemple des raccourcis scénaristiques qui sont mis en place sans explication (la mort de la chef des animus pour ne citer que cela), et, côté graphismes, les personnages qui recommencent à prendre la pose face caméra ! En dehors de cela, certaines planches sont tout de même très travaillées mais le niveau n’est pas constant : ici, l’auteur aura poussé jusqu’au moindre détail, et là, il aura oublié des choses flagrantes (comme le sang sur le bras d’un mec qui en transperce un autre à main nue par exemple). Au moins, les derniers chapitres sont vraiment fournis, et le scénario n’est pas en reste avec une histoire qui arrête enfin de tourner autour du pot. Cela fait de ce dernier tome le meilleur de la série, même si celle-ci n’aura pas vraiment su convaincre. Un constat mitigé, donc, pour cette série aux concepts intéressants mais aux développements finalement un peu maladroits.
