L'histoire :
Ayant été victime d'agression sexuelle, Niji sait que ce n'est pas anormal d'avoir des trous de mémoire concernant l'incident. Néanmoins, elle ne comprend pas pourquoi une image de M. Kiryû lui revient en mémoire : serait-ce lui le coupable ? Si elle n'a pas envie de croire cela, elle doit bien reconnaître que le professeur lui inspire toujours une certaine peur. Alors que la demoiselle est en plein doute, l'école organise l'intervention d'une journaliste sur l'écoute des victimes d'agressions sexuelles. L'intervenante, Kanae Tachibana, est une ancienne connaissance de M. Kiryû qui ne peut retenir un rictus à l'évocation de son nom...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les rebondissements ne sont pas d'une grande subtilité dans ce volume, à l'image d'une intervenante sur les agressions sexuelles qui est comme par hasard une connaissance / victime de M. Kiryû. Néanmoins, tout cela contribue à libérer la parole de Niji. Le récit de son agression est évidemment très dur, mais cela permet de mieux comprendre ce qu'elle a vécu, d'appréhender son traumatisme et de sensibiliser au sujet. Les émotions sont de fait au rendez-vous et ne manquent pas d'émouvoir. L'histoire gagne ainsi en intensité et reconquiert notre intérêt. Bien joué !