L'histoire :
Sumida réalise qu'il ne sort plus de chez lui car il a peur de mourir. Se sentant idiot, il se force à errer en ville. Il se sent étrangement soulagé à l'idée de ne plus rien avoir à perdre. Le soir venu, il assiste à une scène étonnante : une femme entièrement nue et au visage plein de bleus ouvre la porte à un livreur de pizzas. Dans l'appartement, un homme se tient derrière la femme et observe la scène sans rien dire. Le livreur comprend qu'il s'agit de violence conjugale. Une fois la porte refermée, Sumida se propose d'aller en parler à la police puisque le livreur est encore en service. Le livreur préfère cependant intervenir tout de suite, mais ce sauvetage ne va pas se dérouler comme prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Est-ce que Sumida et ses amis vont trouver la sérénité dans ce dernier tome ? La réponse n’est pas si simple. Si certains personnages semblent supporter ce qui leur arrive sans rien attendre de plus, Sumida met en revanche plus de temps que les autres à se trouver une raison de vivre. Il est vrai que les situations auxquelles il est confronté sont assez exagérées, trop même, mais elles mettent bien en avant les problèmes de la jeunesse et de la société. Toutefois, certains délires de l’auteur sont un peu durs à expliquer et le lecteur est invité à trouver ses propres réponses à la toute fin ; Graphiquement, le trait s’est un peu affiné et les personnages ont un peu plus d’allure, ce qui n’est pas plus mal. Au final, même si on reste perplexe sur certains éléments, ce quatrième volet offre une conclusion correcte à la série.