L'histoire :
Kôzô, yakuza de 24 ans, est assigné à la sécurité de la résidence personnelle du chef de son organisation. C’est après avoir sauté la femme et la fille de son boss que Kôzô est convoqué par ce dernier. Les justifications du jeune homme ne font qu’aggraver son cas (« J’y peux rien, moi, si la mère et la fille aiment la bite », « c’est elles qui ont insisté pour que je les nique bien dans tous les sens »...), aussi le boss décide de lui faire subir la pire des punitions. Six mois plus tard, Kôzô se réveille avec un corps de femme ! Pendant ce temps, son boss a acheté une île isolée et y a regroupé 100 des pires pervers qu’il a pu trouver, et maintenant, Kôzo va y être lâché(e). Pour les pervers, la règle est simple : pour retrouver la liberté, il faudra violer « la cible ». Dès lors, commence pour Kôzô un survival des plus particuliers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le titre de ce manga peut de prime abord paraître un peu étrange, la phrase d’accroche qui s’ensuit résume plutôt bien à quoi l’on a affaire et donne direct le ton : « Il était une fois, 100 pervers en slip lancés à la poursuite d’un transsexuel malgré lui... ». Autant dire que le classement de cette œuvre dans la collection WTF?! (What the fuck ?!) se justifie pleinement ! Kôzô est yakuza au service rapproché de son patron, l’un des plus puissants du genre. Son rôle : protéger la femme et la fille de ce dernier. Malheureusement, Kôzô est un dragueur invétéré qui ne sait pas résister à la tentation. Aussi, lorsqu’il faute avec les deux femmes et se fait gauler, son boss décide de le punir de la pire des façons : il le fait transformer en femme et le lâche sur une petite île au nom évocateur (Kon-Lhankul) où il a préalablement fait débarquer 100 pervers sexuels en tout genre ! Pour eux, une seule voie pour retrouver la liberté : violer la cible... C’est du Battle Royale la bite à l’air auquel on assiste ensuite tout du long des chapitres, qu’on réservera bien entendu à un public mature. D’ailleurs, les graphismes rappellent un peu ceux de la série précitée, mais l’ambiance n’a par contre rien à voir, complétement barrée et pleine de gags débiles. Les dessins partent d’une base réaliste pour ensuite proposer toute une galerie de salle tronches de pervers bien marquées, et tout un tas de grimaces improbables. Très remplies et très tramées, les planches souffrent néanmoins de problèmes de volumes et de perspective, mais il faut bien l’avouer, on n’y fait pas tellement attention lors de la lecture. Un titre délirant et trash donc, à prendre au x-ième degré et bien souvent hilarant. Le manga le plus barré de ces dernières années, ni plus ni moins.