L'histoire :
Tadashi Yoshimoto, un mangaka de 25 ans qui s'habille de façon voyante, fait le tour des éditeurs pour proposer son travail. Malheureusement, il enchaîne les refus car ses dessins ne plaisent pas : trop américains, trop datés, trop épais... Passionné par ce qu'il fait, il finit par pleurer à chaudes larmes. Un jour, il reçoit un appel de Bun qui l'invite dans les bureaux de la Shûkan Taishû. Si les locaux ne paient pas de mine, le mangaka va recevoir une proposition qui va changer sa vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volet posait surtout le contexte et les personnages, c'est donc ici que les choses décollent. En effet, le deuxième pilier de Bun est trouvé en la personne de Tadashi Yoshimoto et, après cela, la revue peut enfin se concrétiser : choix du nom et de la couverture, sélection des récits, impact sur les lecteurs... Sans précipitation ni détails trop techniques, les chapitres avancent à vive allure pour avoir du rythme et entrer au cœur du sujet principal. C'est intéressant, et bourré de références et d'anecdotes surprenantes. Les lecteurs curieux sauront apprécier le contenu de cet ouvrage qui reste tout de même destiné à un public particulier, tant pour son propos que son style graphique. Ceux-là seront sans nul doute satisfaits par cette suite.