L'histoire :
Le roi Mitochondria le Grand incarne l'ordre aux yeux du peuple. Aussi, son fils Fistondria choisit de passer sa mort sous silence et les funérailles sont donc organisées en petit comité. A l'église, juste après avoir prié pour le repos de l'âme de son grand-père, la princesse Miochondria annonce à son père qu'il est l'heure pour elle de partir à l'aventure avec Oshibu et Papinette. L'homme est contre ce projet mais il n'ose pas s'opposer à sa fille qui possède une force considérable. La princesse et ses deux compagnes n'ont parcouru que quelques mètres en dehors de l'établissement religieux que le cercueil se met à trembler. Quelques instants plus tard, un dragon sort de l'église et course le trio...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il faut reconnaître que les choses sont un peu moins décousues dans ce deuxième tome où la princesse part à l'aventure. Néanmoins, on constate que le récit ralentit : le parcours n'avance pas beaucoup car il y a des détours et des longueurs. Les tentatives d'humour, en plus de ne pas toujours fonctionner, donnent beaucoup de rythme mais elles possèdent le même défaut que précédemment : il y en a trop et cela perd sa saveur. De plus, on a l'affreux sentiment que le mangaka navigue à l'aveugle et qu'il peine à trouver comment lancer son intrigue. Graphiquement, on est en revanche séduit par les côtés mignons et les passages plus glauques. En gros, c'est bien dessiné mais le scénario est à la traîne.