L'histoire :
M. Hidaka téléphone à Akiko pour lui annoncer deux nouvelles : elle n'a pas été acceptée à Tokyo, mais Fukami a réussi l'examen sans le moindre problème. Aussi, le lendemain, Akiko n'est pas très concentrée sur son épreuve à Kanazawa. Elle ne cesse de ruminer et de se comparer aux autres. Même si l'entretien s'est bien passé, la demoiselle est persuadée d'avoir échoué car c'est l'épreuve de peinture qui est décisive dans l'admission à Kanazawa. Quand elle retourne à Miyazaki, elle se sent soulagée mais épuisée. Elle ignore encore quel calvaire l'attend pour les études...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La période des concours se termine et Akiko va enfin pouvoir nous raconter sa vie estudiantine. Néanmoins, son parcours est loin d’être idyllique et c’est en fait le récit d’une jeune fille à la dérive que l’on découvre. Evidemment, la peinture reste au centre de tout, mais Akiko nous montre à quel point M. Hidaka a été l’important pour elle et la bonté que cache l’homme sous son caractère de tyran. L’équilibre entre les sentiments, l’humour et la représentation de l’art est bien trouvé, le regard nostalgique de l’ensemble du scénario est bien mis en avant, les scènes transpirent de réalisme... Tout cela est animé de manière vraiment dynamique et soignée, les expressions des personnages sont appuyées avec justesse et les détails ne manquent pas de soin. Un bon deuxième coup de pinceau !