L'histoire :
C’est la première fois que Christie participe à un festival d’anime. Elle est la scénariste d’un manga amateur et va devoir y tenir un stand avec son petit copain Derek et 2 autres amis. Mais la première journée commence très mal : voyage pénible, problèmes avec les réservations du stand et de l’hôtel… Et pour couronner le tout, Derek drague toutes les filles qui passent au stand. A bout de nerfs, Christie s’enfuie dans la foule et tombe finalement sur un jeune homme en cosplay (déguisement) dans les bras duquel elle fond en larme. Ce jeune homme, Matt, lui paye alors à boire, écoute son histoire et la conseille de manière assez directe. Malgré quelques piques, le courant passe bien et Christie se confie facilement. Il la reconduit ensuite à son stand où elle s’embrouille de nouveau avec Derek avant qu’il ne la plante pour aller voir leur auteur favori, Lida Zeff. Toute seule à sa table, Christie voit alors arriver Matt qui vient tenir le stand d’à côté et l’échange continue. La journée terminée, Derek et ses amis prévoient d’aller voir un hentaï (animé porno) mais Christie préfère retourner à l’hôtel. Elle y retrouve par hasard Matt et ils passent finalement la soirée ensemble au bar. Mais Derek rentre plus tôt que prévu et l’ambiance chauffe brusquement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lire ce manga est un régal pour toute personne ayant déjà participé à ce genre de convention et l’on évolue donc ici dans un monde que l’on connaît bien, celui des otakus à l’occidentale. Tout est très bien décrit, que ce soit le salon en lui-même, les gens qu’on y trouve ou les histoires d’amour. Car Dramanga est avant tout un shôjo, bien que très souvent assez comique. Malgré des décors assez peu présents, le dessin se révèle de très bonne qualité, fin, précis, et aux encrages minutieux. De même, les trames sont très bien utilisées. La mise en scène est très bonne et donne parfois l’impression de visionner un dessin animé. Les clins d’œil sont nombreux pour les habitués : biscuit japonais (des pocky !), cosplayeurs, hentaï plein de tentacules, merchandising réellement tiré de séries comme Fruits Basket (Delcourt) tel le bonnet Kyo avec oreille (ma copine a le même !). Les personnages sont charismatiques et l’histoire garde notre attention du début à la fin. Du très bon, donc, pour ce manga réalisé par une jeune femme russe vivant au Canada qui nous démontre que le style manga dépasse les frontières et n’est plus cantonné à l’Asie.
