L'histoire :
Lord Black Fowl a pris un avantage certain en déversant une véritable pluie de papier lors de la cérémonie d'ouverture de l'exposition universelle. Pour arrêter le terrifiant terroriste, Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amelia Earheart empruntent les égouts. Très vite, leur route croise celle d'un mystérieux jeune homme qui prétend être journaliste. Il est au courant de plein de choses et notamment que Big Eye, un système de surveillance générale, a été activé. Ensemble, ils explorent les allées souterraines et puantes en faisant attention à ne pas déclencher d'alarme. Seulement, leurs précautions ne suffisent pas et Amélia finit par être emportée par une sorte de crocodile robotique géant. Le journaliste a de la suite dans les idées et propose de bloquer la créature en vidant les bassins de leur eau grâce au système de barrage. Sans attendre, ils se ruent sur des manivelles mais là encore, le jeune inconnu glisse et disparaît dans les eaux fuyantes. Jules et Arthur ne se découragent pas ; à raison, car leurs amis sont loin d'être passés à trépas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En l'espace de deux albums, City Hall a su s'installer aux côtés des mangas à suivre. L'histoire se déroule dans un monde décalé assez original où l'écriture n'existe plus que sur des supports informatiques. Le papier a disparu et pour cause, une personne écrivant pourrait parfaitement créer par magie de nouvelles menaces. C'est ce qui arrive dès l'ouverture du premier opus où le mystérieux Lord Black Fowl commet meurtres et attentats. Sur sa piste, on retrouve bien évidemment Scotland Yard et surtout Jules Verne, un écrivain génial et très cultivé. Avec son assistant Arthur Conan Doyle et Amélia Earheart, ils se lancent à la poursuite du criminel. Dans ce troisième opus, on retrouve le trio infiltrant l'exposition universelle où Lord Black Fowl a pris en otage tous les participants. La tension monte d'un cran dans cette nouvelle salve d'épisodes. Les rebondissements sont toujours présents et l'heure est enfin venue de découvrir la véritable identité du criminel. Ce ne sera pas le seul coup de théâtre et d'autres surprendront assurément les lecteurs. Si City Hall avait dû être adapté au cinéma, le budget aurait sûrement dépassé l'entendement. Au vu du nombre des explosions et autres destructions massives de cet album, les polices d'assurance auraient refusé de couvrir le tournage ! Heureusement pour nous, Guillaume Lapeyre n'a aucune contrainte dans ses planches et le montre en permanence. Ses dessins sont fouillés et précis, certaines séquences dantesques. City Hall devait à l'origine faire 3 tomes mais, grâce au succès rencontré, un nouveau cycle est d'ores et déjà en préparation. Youpi !
