L'histoire :
Il pleut à verse lorsque Pierre Verne arrive à la tour de Londres. Il y est attendu par Malcolm Little, le maire. Black Fowl est prisonnier là-bas et il ne consent à dévoiler ses vérités et ses complices que si Pierre Verne est présent. Alors que le père de Jules participe à l'interrogatoire, la tension monte. Pierre essaie d'enlever le masque du prisonnier mais le mécanisme tient bon. Le pire arrive lorsqu'une fumée en sort. Dans la cellule, il devient alors impossible de voir quelque chose. Une fois la fumée dissipée, la surprise est totale pour les forces de l'ordre car Black Fowl a disparu au profit de deux Pierre Verne ! Jules est appelé à la rescousse mais un constat implacable est fait : il est impossible de distinguer l'un de l'autre, que ce soit dans l'apparence mais aussi dans la gestuelle et la rhétorique. Black Fowl étant condamné à mort, ce seront les deux Pïerre qui seront donc exécutés dans quelques jours. Sauf si Jules et ses amis parviennent à retrouver le papercut de Black Fowl...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier cycle de City Hall s'est à peine terminé que déjà Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin offrent aux fans un nouvel opus. Le dernier volet avait enfin montré l'arrestation du redoutable Black Fowl et surtout sa véritable identité. Pour débuter cette nouvelle épopée, Jules et ses amis doivent découvrir où se cache le papercut permettant de neutraliser Black Fowl qui n'a rien trouvé de mieux que de prendre l'apparence de Pierre Verne, le père du héros ! Avec un tel rebondissement, inutile de dire que le scénario s'emballe sérieusement et que Londres ne sera pas le seul lieu d'investigation ! En plus, la course contre la montre imposée par la mise à mort programmée de Pierre Verne insuffle à l'histoire un rythme des plus grisants. Entre les scènes d'action et les séquences d'enquête, Guilaume Lapeyre n'a pas choisi. Il dessine aussi bien les unes que les autres et montre une finition assez incroyable tout du long des 180 pages du tome. A noter aussi le clin d’œil à la série Le visiteur du futur. Si on pouvait craindre un essoufflement de City Hall avec un second cycle, c'est tout le contraire auquel le lecteur a droit. A ne pas rater.
