L'histoire :
C’est un Arty blessé par son précédent combat qui est amené à Bonta par ses amis. Dans cette ville se trouverait le plus grand médecin du monde et accessoirement ancien professeur de Lily (la fée), un dénommé Noir Jack. Arrivant au cabinet de ce docteur, l’équipe laisse Arty aux bons soins de la jeune fée et de l’étrange guérisseur. C’est ainsi que Vald visite la ville et essaie de trouver une nouvelle épée, la précédente s’étant cassée lors de son combat contre le craqueleur. Arrivant dans un gigantesque magasin, il voit alors l’arme qu’il lui faut, le soucis étant qu’elle coûte 500 kamas et qu’il n’a en poche que 5 pièces. Il se décide alors à continuer son parcours en ville et voit qu’une course de dragonkart est organisée avec à la clé un prix de 500.000 kamas. Devant l’arène, il aperçoit un homme-chat nommé Dodge qui prépare son kart et à qui, visiblement il manque un copilote. Saisissant l’occasion, Vald participe alors à la course organisée par une crevette énorme nommée Homar Chérif. Le crustacé détiendrait Ulette, la petite amie de Dodge, et il accepterait de la lui vendre en récompense s’il gagne la course. Mais la course s’annonce difficile et serrée, puisque de redoutables concurrents comme Satanusse et Diaboulo ou Oiram et Bob le hippie mènent la danse, et surtout qu’aucune règle ne la régit !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention, c’est parti ! La course a beau avoir débutée dans le précédent volume, le tome 4 commence par nous faire découvrir le temps d’un chapitre la jeunesse tragicomique d’Homar Chérif. Ensuite retour à l’asphalte où le scénariste Tot se fait un malin plaisir à recycler pèle-mêle Mario Kart (Mario, Peach, etc..), Les fous du volant (Diaboulo et Satanusse), Star wars (WoodVador et Anakin) et Oban Star Racers. Ce mélange est évidemment loufoque et enchaîne des accidents farfelus. Le rythme soutenu de la course est également bien mis en valeurs par les dessinateurs, avec de nombreuses lignes dynamiques et des cadrages très expressifs. Leur style, réalisé avec des marqueurs notamment, fait irrémédiablement penser à celui des cartoons américains du début du XXIème siècle tel Samouraï Jack. Ce volume axe donc son récit sur l’action pur jus, mais sans oublier l’impact de certaines scènes plus sombres (la jeunesse d’Homar, la vision où l’on voit Dodge) sur la suite du scénario. Cette série continue donc d’assaisonner avec talent les ingrédients ayant fait le succès de ses homologues japonais, car rappelons-le, Dofus est une série française !