L'histoire :
Dans la ville de Stormint, Lynn et sa grande sœur Giny font du shopping pénètrent à l’intérieur d’une boutique à l’allure étonnante puisqu’elle ressemble à une maison hantée. Lynn se rend d’emblée au rayon jeux vidéo et en trouve quelques uns qui l’intéressent : « Kuma world » et « Kuma puzzle ». En se dirigeant vers la caisse, les jeunes filles constatent avec étonnement que l’homme qui les fait payer n’a pas vraiment l’air normal et, une fois l’encaissement fait, pressent le pas pour sortir. Une fois dehors, la boutique disparaît, ce qui laisse pantois les deux sœurs. En retournant chez elles, Lynn meurt d’envie de jouer à ses nouveaux jeux et va réunir trois personnes de plus pour démarrer le jeu. Après avoir sélectionné leurs personnages, ils découvrent un univers heroïc fantasy mais tous leurs personnages sont délibérément séparés, et ce n’est que grâce à quelques missions qu’ils vont tous finir par se retrouver. Après avoir joué assez longtemps, Giny part se coucher mais, durant son sommeil, elle va continuer de rêver à son personnage ainsi qu’à l’aventure. A son réveil, chose curieuse, les autres ont eux aussi fait le même rêve…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réalisé par deux sœurs, ce premier tome navigue dans les eaux assez remplies de personnes prisonnières d’un jeu vidéo. Pour le coup, les comparaisons risquent de se multiplier : .hack (chez Panini), Yureka (chez SeeBD)… Concernant l’originalité, il faudra donc repasser. Ceci dit, l’histoire se suit sans heurts et amuse par moment. Le cœur de cible est évidemment les plus jeunes qui liront de leurs yeux ébahis un manga fait pour eux : personnages sympathiques et excentriques, univers décalés et fantaisistes et de l’humour à tous les niveaux. Des protagonistes comme Monsieur Kim devraient assurément plaire à beaucoup par leurs rôles à contre emploi. Les dessins possèdent un style très cartoon, le rendu est bon, très anguleux, dynamique, mais est entaché par un encrage un peu trop prononcé, rendant parfois difficile la lecture. Cela nous laisse l’impression que si l’ensemble avait été colorisé, il serait plus digeste. Ce premier tome est pour le moment un peu fade mais contient suffisamment d’ingrédients de qualité pour espérer voir une suite plus pimentée.