L'histoire :
Sokka et Katara, frère et sœur, partent chasser en dehors de leur village dans les terres et eaux gelées. Si le premier est l’aîné et n’est guère doué pour trouver de la nourriture, la seconde est quant à elle dotée d’un don magique lui permettant de contrôler l’eau. Trouvant une gigantesque sphère de glace dans laquelle se trouvent un petit garçon et une énorme créature, Sokka la pourfend. Soignant celui qui se nomme Aang après l’avoir ramené à leur village, les deux jeunes membres du clan de l’eau voient les troupes de la nation du feu débarquer avec la ferme intention d’emmener les personnes âgées, mais aussi Aang dont le crâne rasé dévoilant un tatouage étrange étonne le prince Zuko, fils et héritier du seigneur du feu mais surtout chef des armées. Devant la puissance des membres du clan du feu, Sokka et Katara laissent partir leur nouvel ami mais leur grand-mère les convainc d’aller le sauver. Grâce à la créature qui était enfermée avec Aang, le frère et la sœur s’envolent donc en direction du garçon qui n’est autre que l’avatar, le maître capable de maîtriser tous les éléments...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créée à l’origine sur la chaîne américaine Nickelodeon, Avatar the last airbender est une série de dessins animés dont le succès a provoqué une adaptation cinématographique, renommée pour le coup Le dernier maître de l’air (le nom d’Avatar étant en possession de James Cameron), sortie à l’été 2010 et réalisée par M.Night Shyamalan à qui l’on doit Sixième sens ou Incassable. En marge, une adaptation en manga est lancée à partir du scénario du réalisateur par Dave Roman et Alison Wilgus. L’histoire ne surprendra pas les amateurs du long métrage puisqu’elle est strictement identique. On y découvre le périple d’Aang qui doit assumer son rôle d’avatar, maître de l’air mais aussi de tous les éléments, et qui doit sauver le monde de la terrible menace engendrée par la nation du feu. Plutôt agréable et bien rythmé, le récit se suit avec facilité mais un seul défaut vient finalement handicaper le titre : c'est tout simplement cette fin très ouverte qui laisse imaginer sans mal de futures suites (mais arriveront-elles un jour ?). Illustratrice chez Nickelodeon, Joon Choi dispose d’un trait fin assez plaisant qui, s’il manque parfois d’un peu de dynamisme, reste toujours très lisible. Une adaptation soignée, fidèle et très correcte au final, voilà ce qu’est cet album du Dernier maître de l’air.