L'histoire :
John Big Cookie est détective privé. Lors d'un de ses derniers contrats, il subit une déflagration qui le rendit amnésique. Depuis, il a une sorte de compteur qui lui indique le nombre de jours et d'heures avant que sa mémoire ne soit réinitialisée encore et encore. Alors qu'une remise à zéro vient d'avoir lieu, John se réveille chez lui, à Wonder City, et cherche les éventuelles notes qu'il a pu se laisser. Sa petite amie et assistante, Honey An Grà, a beau essayer de l'aider, elle ne parvient pas à lutter contre le sens de l'organisation si particulier de Cookie ! Heureusement, les mots inscrits sur le mur devraient aider l'amnésique à se remémorer de sa dernière enquête. John finit par vexer Honey qui décide de quitter l'appartement ! La sonnerie du téléphone résonne alors. John prend l'appel et, à l'autre bout du fil, c'est sa cliente qui exige de savoir où en est sa mission. Elle demande même à ce que le détective se rende au plus tôt chez elle, un bar burlesque et branché nommé le Little Club Monster...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En grandissant avec le Club Dorothée à la télévision, Alan Heller s'est pris de passion pour les mangas. Depuis, il s'est lancé dans la création de sa propre série et univers avec Lost Sahara. Après un début de prépublication sur le net, nous découvrons à présent le premier opus des aventures d'un drôle de détective privé nommé John Big Cookie. Celui-ci se retrouve amnésique des suites d'un mystérieux événement intervenu dans un désert. Depuis, sa mémoire lui joue des tours et se réinitialise en partie tous les 7 jours. Cela est embêtant lorsque l'on doit retrouver un objet précieux ! L'histoire débute de belle manière avec un casting de personnages pour le moins varié et qui vont très vite être confrontés à diverses épreuves. L'ensemble est rythmé et l'humour omniprésent. On sent également que l'auteur apprécie les parodies et le montre notamment avec les personnages de Big Slash ou Lady Minogue. On pense parfois à l'humour déjanté de Dofus pour le coup ! Le récit contient également son lot de bonnes idées comme le compteur situé sur le bras et annonçant le délai avant la prochaine amnésie. Cela rappellera Time Out aux plus cinéphiles d'entre nous. Le trait d'Alan Heller est agréable et fera penser sous certains égards à celui d'Eiichiro Oda. Voici un premier opus très engageant, doté d'un univers prometteur et bien conçu. Amateurs de shônen, laissez sa chance à Lost Sahara !