L'histoire :
Pour la fête du printemps, les serveurs du café Kichijôji aimeraient organiser un pique-nique sous les cerisiers. Comme ils s’y prennent la veille, il faut que quelqu’un réserve une place en passant la nuit dans le parc. Maki propose de jouer à « pierre-papier-ciseaux » et le perdant devra s’en occuper. Bien évidemment, c’est lui qui perd et, dans sa grande bonté, Minagawa lui indique un arbre précis mais l’endroit semble plutôt inquiétant… Quelques jours plus tard, en revenant de la banque, Taro est suivi par une petite fille qui l’appelle « papa ». Les autres serveurs pensent immédiatement que le jeune homme est un pervers et veulent appeler la police. C’est alors que la petite fille se met à pleurer en expliquant que son père travaille dans ce café. Tous s’interrogent sur l’identité du père mais ils doivent également s’occuper du service. Cependant, la chose ne va pas être aisée puisque la petite fille va prendre un malin plaisir à mettre le bazar dans le café et ennuyer tous les clients…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volet des aventures des serveurs du café Kichijôji est un peu plus intéressant puisque, cette fois, l’auteur ne perd plus de temps à nous présenter les divers personnages. Les situations sont encore exagérées mais elles restent tout de même dans quelque chose de crédible et réaliste. Cependant, la majorité des gags ne sont pas vraiment drôles et les pages se parcourent en nous laissant impassibles. De plus, les mini-chapitres ont toujours un anglais de très mauvaise qualité (la traduction française, elle, est correcte) et sont d’une inutilité absolue. Petit détail sympathique tout de même : une planche d’autocollants représentant les personnages accompagne ce tome. Quant aux dessins, les décors sont toujours aussi minimalistes et le tramage parfois grossier. Néanmoins, le trait est fin, les personnages sont très expressifs et le découpage est dynamique et intéressant. Vaguement moins ennuyeux que le tome précédent, ce volume reste moyen mais on ne désespère pas pour la suite.