L'histoire :
Tamako se retrouve désormais devant Kômoku, qui est en fait le second gardien. Même si la lycéenne a du mal à le croire, la petite fille devant elle possède pourtant bien la clé permettant d’obtenir le parchemin martial et la jette dans l’eau devant ses yeux. L’épreuve consiste simplement à récupérer cette clé au fond du lac mais il y a un problème : celui-ci fait une cinquantaine de mètres de profondeur et Tamako nage comme une enclume ! C’est d’ailleurs lors de cette épreuve que Taki avait échoué il y a deux ans. Et c’est aujourd’hui au tour de Tamako de se rendre compte des capacités inouïes de Kômoku : celle-ci peut rester très longtemps sous l’eau et plonger au plus profond du lac sans problème. Essai après essai, Tamako n’arrive toujours pas à récupérer la clé, Kômoku l’empêchant même parfois de remonter prendre son souffle jusqu’à ce que la jeune fille s’évanouisse. Alors qu’elle reprend conscience sur la berge, la lycéenne parle avec Kongôa. Ce dernier lui raconte comment le père de Kômoku avait l’habitude de manier une hache spéciale, héritage de sa lignée. L’arme était spécialement lourde - elle pesait 90 kilos - et faisait sa fierté mais Kômoku tenta un jour de la soulever et tomba alors dans le lac, la hache la coinçant au fond de l’eau. Son père plongea alors pour la sauver et se noya après avoir sauvé l’enfant. Depuis ce jour, Kômoku plonge régulièrement explorer le fond du lac à la recherche de l’arme de son père…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers volumes principalement drôles et sexy, ce troisième opus ne fait la part belle ni au comique ni au fan-service pour se concentrer sur le côté action, malheureusement. Car c’était jusque là ce qui sauvait la série : le fait de s’assumer et de ne pas se prendre au sérieux. Ces nouveaux chapitres sont donc au final un peu barbants, même s’il reste intéressant de lire les quelques flash-back proposés ou de voir approfondir (sans mauvais jeu de mots) les personnages. Si les dessins ne baissent pas vraiment en qualité, on remarquera néanmoins quelques défauts qui viennent un peu gâcher la lecture : incohérence de certains enchaînements de coups lors des combats, réutilisations de dessins, et des jeunes filles se retrouvant un peu moins dans des poses suggestives même si celle de 12 ans a un peu la vedette au début, chose que l’on aurait préférée éviter pour le coup. De plus, on a de nouveau droit à des dialogues en chinois et l’éditeur n’a toujours pas précisé la situation en bas de page : tout le monde ne sachant pas faire la différence entre du chinois et du japonais, beaucoup penserons qu’il s’agit de phylactères non traduites. Ce troisième tome est consacré à la fin de l’entraînement en montagne et voit dans ses dernières pages l’introduction d’une nouvelle combattante (toujours sans mauvais jeu de mots). On espère que cette dernière ramènera un peu de peps à la série et on oubliera le présent volume dans un coin en attendant.