L'histoire :
Chizuru est stupéfaite : elle ne s’attendait pas à voir sa sœur Ichiko sortir de la voiture de Mr Hatagai. La jeune fille les regarde pendant quelques secondes avant de reprendre ses esprits et de tenter de tuer son professeur. Mais, au moment où l’un des bras de Zearth va transpercer l’homme, Ichiko s’interpose. Chizuru est obligée d’interrompre son geste et demande alors à Truckifouette de la transporter à leur côté. Là, elle interroge sa sœur et cette dernière lui explique que cela fait quelques mois qu’ils sortent ensemble. Mr Hatagai fait mine de s’enfuir mais Chizuru le menace de le tuer s’il fait le moindre pas avant d’annoncer qu’elle attend un enfant de lui. Elle demande ensuite à Ichiko de partir pour qu’elle puisse le tuer tranquillement. Cependant, au lieu de s’exécuter, la jeune femme préfère tenter de raisonner sa soeur mais cela s’avère inefficace. Chizuru demande alors à Truckifouette de la ramener à bord de Zearth où elle fond en larmes. Elle n’a malheureusement pas le temps de s’apitoyer sur le fait qu’elle n’ait pas réussi à se venger car l’ennemi se rapproche dangereusement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tome particulièrement glauque, celui-ci relâche un peu la pression puisque, malgré la situation horrible dans laquelle se trouvent les pilotes, les flash-back sur l’histoire des personnages sont pour une fois moins sombres et moins violents. D’ailleurs, celui concernant les vacances ratées de la famille Honda n’est pas spécialement intéressant et c’est la deuxième moitié du tome qui se montre cruelle. C’est en effet au tour de Moji de piloter Zearth et on découvre à travers lui un triangle amoureux sur fond de jalousie avec des amis qui se souhaitent la mort. Quant à Truckifouette et son mystérieux interlocuteur, ils sont toujours aussi inquiétants et on commence à se demander si la planète sera réellement sauvée. Les graphismes, de leur côté, sont toujours minimalistes mais demeurent soignés et efficaces. Par ailleurs, on déplorera les quelques fautes d’orthographes, la plus flagrante étant celle de la page 65 (« ile » au lieu de « il »). Ce volume est moins ténébreux que les autres mais n’en reste pas moins captivant et il nous tarde encore une fois de lire la suite.