L'histoire :
Les coyotes prennent leur dernier dîner avant d’aller sur Graceland, et peut-être même le dernier repas de leur vie. En effet, il ne leur reste que quatre petites heures avant la destruction complète de la planète et Mister expose enfin son plan à l’équipage. Etant donné que la planète est surveillée, ils ne pourront pas s’y rendre avec leurs appareils : ils devront y aller en utilisant des capsules d’atterrissage, indétectables par les radars. Une fois qu’ils auront récupéré le trésor de Bruce (dont ils ignorent l’apparence), il faudra faire place à l’improvisation pour rentrer au vaisseau. Un peu plus tard, Marciano essaye de se rendre sur Graceland mais, à cause de sa trahison envers la Guilde, elle se voit refuser l’accès. C’est alors qu’elle constate qu’il manque l’une de ses soubrettes cybernétiques, April. Cette dernière, constatant que Marciano ne pensait qu’à capturer Mister, a décidé d’aller toute seule sur Graceland pour attraper le coyote et ainsi prouver son amour à sa mère. Au moment où Mister et Anna arrivent sur la planète dans leur capsule d’atterrissage, ils sont alors attaqués par April…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers opus étaient affligeants mais on atteint des sommets avec ce dernier volume. Les raccourcis scénaristiques sont aussi convenus que maladroits, les moments sentimentaux dépourvus d’émotions et les dialogues consternants. Toutes les situations sont des clichés et certains rebondissements sont particulièrement ridicules. Les réactions des personnages sont elles aussi des standards du genre, et l’intrigue est tellement mal menée qu’on ne ressent pas le rythme de l’histoire. En clair, on s’ennuie à la lecture et on passe son temps à soupirer. Au niveau des dessins, la qualité est moyenne mais on observe de temps un temps un cadrage intéressant et un découpage original. Le trait est assez soigné, les décors et les appareils sont travaillés et l’utilisation du tramage s’est légèrement améliorée. Cependant, les personnages conservent un air de déjà-vu, ne sont pas expressifs pour deux sous, et prennent souvent des poses risibles. Au final, la trilogie Coyote Ragtime Show restera dans nos mémoires comme l’un des pires mangas qu’on ait pu lire. A éviter…
