L'histoire :
Noël approche et le club d’arts plastique a organisé une exposition. En s’y promenant, les membres du club judiciaire expliquent à Nanao la tradition du lycée, le « candle light service », qui est une cérémonie pendant laquelle tout les élèves se réunissent pour allumer des cierges afin de fêter Noël. C’est alors qu’ils tombent sur Setsu, un de leurs amis venant de réintégrer l’école après 3 ans d’absence. Leurs retrouvailles sont interrompues par un élève nommé Aoyagi, venu porter plainte pour plagiat de son œuvre. Il fait partie des artistes exposés et se plaint d’un de ses camarades, Yamashita, qui a apparemment réalisé une œuvre pratiquement identique à la sienne. Kirihiko, Katsuma et Raïka profitent de l’occasion pour proposer à Setsu de rejoindre leur club judiciaire, mais celui-ci refuse. Plus tard, les trois jeunes hommes, toujours accompagnés de Nanao, discutent de la froideur de leur ancien ami et des raisons pour lesquelles ils aimeraient qu’il rejoigne le club. Katsuma précise qu’il aurait ainsi le temps de se consacrer à d’autres activités, comme par exemple vivre le grand amour avec Nanao...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençons par le point vaguement positif de ce nouveau tome : les histoires sont déjà plus intéressantes que dans le précédent volume. L’affaire du plagiat de peinture est originale, et la seconde histoire, mettant en scène un procès pour préjudice moral de la part d’une jeune fille dont un des membres du club a repoussé les avances, est résolument parodique (du moins je l’espère !) et fait, de plus, avancer les relations entre les différents protagonistes. Quant aux dessins, c’est un vrai calvaire de parcourir les planches que nous propose ici l’auteur. Comme dans le précédent volume, les personnages sont horribles, avec des yeux vides, des visages inexpressifs, des mentons de bodybuilders vus de face leur donnant des airs de pigeons trop nourris, et des têtes de poupées gonflables sans vie de profil... Les décors sont presque toujours inexistants et, dans le cas contraire, ce sont des plans photocopiés ou alors mal réalisés et pas travaillés. De plus, les trames sont très mal utilisées : pratiquement rien pour meubler les arrière-plans vides, et des modèles ignobles et très sombres pour le reste… Argh ! Mes yeux saignent !