L'histoire :
Le directeur du lycée demande à Kiri de faire un procès à un autre lycéen qui aurait agressé un de ses camarades. Les parents de la victime voulaient porter plainte mais le directeur a réussi à les convaincre de ne pas aller voir la police et qu’une enquête plus complète serait effectuée au sein même de l’école. C’est pourquoi il demande aux membres du club judiciaire d’organiser un procès en conséquence. Après un tirage à la courte paille, Setsu est désigné comme avocat et Nanao est chargée d’interroger l’accusé avec lui. Ils vont donc recueillir la version de ce dernier, prénommé Yuji, qui interprète le procès comme une humiliation. Il explique alors aux membres du club judiciaire qu’il n’a fait que rendre sa propre justice. En effet, le plaignant, répondant au nom de Hase, a insulté son frère en le traitant de boulet, et Yuji n’a pas supporté que l’on insulte son frère car celui-ci souffre d’un handicap psychomoteur. Après avoir recueilli sa déposition, Nanao est pleine de compassion pour Yuji et furieuse contre Hase. Elle est également persuadée que Raïka, le juge lors du procès, saura comprendre les sentiments du lycéen…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, ce volume de Diamond head est une déception. Tout d’abord, l’intrigue avance peu : Nanao a tout juste réalisé qu’elle avait des sentiments pour Raïka et on découvre la blessure psychologique de ce dernier. Cependant, il ne se passe grand-chose d’autre et les deux affaires traitées ne sont pas très captivantes : celle de l’élève martyrisé ne parvient pas à nous faire éprouver de la compassion et celle de la stalker est plutôt pathétique. Bien évidement, les dessins ne relèvent pas le niveau et le seul point positif est l’apparition de nouveaux décors, mais ceux-ci restent hélas trop rares. Les personnages sont mal proportionnés et leurs visages sont ratés. En effet, leurs regards sont inexpressifs et leurs yeux sont mêmes régulièrement vides ! Quant à Nanao, sa touche de féminité se résume à sa jupe. Pour finir, le tramage n’est pas vraiment bien utilisé et n’est même pas utilisé pour meubler un peu les cases, qui se trouvent ainsi complètement dénuées d’arrière-plan la plupart du temps. Pour conclure, ce troisième volume est à réserver aux masochistes, et encore…
