L'histoire :
Pour la fête de l’école, le club judiciaire organise comme d’habitude un procès. Raïka en a marre car, ces derniers temps, il y a énormément d’affaires à juger et cela le fatigue. En se promenant dans le lycée avec les membres du club, Nanao réalise soudain l’importance de Raïka au sein de l’établissement et est frappée par l’attitude des autres élèves envers le jeune homme. Plus tard, Setsu se rend dans une boîte et va parler au barman. Ce dernier lui annonce que son dealer s’est fait arrêter par la police et conseille au lycéen de faire attention. Le lendemain matin, Setsu, qui sèche une fois de plus les cours, rédige un mail et à peine l’a-t-il envoyé que la police frappe à sa porte. Le jeune homme court récupérer la poudre dans son tiroir et se précipite aux toilettes. Malheureusement, il n’est pas assez fort pour la jeter et s’effondre à genoux. Plus tard dans la journée, Nanao et Katsuma rentrent des cours lorsque le jeune homme reçoit un appel de Kirihiko qui lui annonce une terrible nouvelle : Setsu a été arrêté pour possession et consommation de stupéfiants.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier opus, l’intrigue change complètement de ton dès le début du volume. Si les affaires gérées par le club judiciaire étaient jusque là plutôt niaises, l’histoire vire brusquement dans la tragédie avec Setsu qui a des problèmes de drogue et se suicide. Ceci est plutôt déroutant et on ne comprend pas vraiment pourquoi l’auteur a pris ce tournant, d’autant plus qu’ensuite, le côté shôjo de la série refait surface. Au passage, notons que l’histoire principale occupe les trois quarts du volume pour laisser de la place à une nouvelle intitulée Deadline lovers, vaguement plus sympathique que le titre principal, et qui met en scène une jeune femme amoureuse du mangaka dont elle est l’assistante. Graphiquement, la qualité aura laissé à désirer jusqu’au bout, conservant inexorablement les mêmes défauts : décors trop souvent absents, cases pas assez fournies, tramage mal travaillé. Les personnages sont toujours aussi peu expressifs et, avec sa nouvelle coupe de cheveux, Raïka ressemble tellement à Katsuma qu’on a parfois du mal à s’y retrouver. Bref, Diamond head déçoit à tous les niveaux et est réservé à ceux qui ne sont pas, mais alors vraiment pas, regardants sur la qualité. Les masochistes seront peut être ravis eux aussi...