L'histoire :
Aoi, croyant parler à Dieu, explique pourquoi elle a donné son accord pour se marier avec Heita, ce qui fait sortir Tsuyoshi de ses gonds. La jeune fille panique devant l’irruption soudaine de son petit copain qui refuse de croire ce qu’il vient d’entendre. En effet, bien qu’elle n’en ait pas le souvenir, Aoi aurait couché avec Heita et ce dernier aurait même une photo en guise de preuve. Tsuyoshi décide alors de voler cette photo pour en avoir le cœur net car il pense que Heita et son père ont manipulé la demoiselle. Le soir, Heita est sous la douche et Aoi en profite pour subtiliser la photo. Elle se rend alors compte que tout était vrai et, au même moment, Tsuyoshi s’introduit dans sa chambre en passant par la fenêtre. Le jeune homme se doutait qu’Aoi irait récupérer la photo et il est venu y jeter un œil. Dessus, on peut voir Aoi et Heita complètement nus et allongés l’un contre l’autre, ce qui pourrait être gênant s’ils n’avaient pas été des gamins à l’époque de la photo. Tsuyoshi explique alors à Aoi que ce n’est rien et qu’ils peuvent donc rester ensemble….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la lecture de ce troisième tome, on ne peut dire qu’une chose : le trophée de l’héroïne la plus cruche est attribué à… Aoi ! On pensait avoir touché le fond avec sa naïveté à toute épreuve mais l’auteur a su en rajouter une couche pour rendre la demoiselle encore plus stupide. D’ailleurs, cela est tellement agaçant qu’on a envie de lui mettre des claques ou de lui acheter un cerveau. Certes, les shôjos mettent souvent en scène une demoiselle pas très futée mais, à ce niveau, ça dépasse l’entendement. Comment une lycéenne peut-elle être aussi ignorante de nos jours ? Pour conserver un minimum d’intérêt, la mangaka a laissé tomber l’idée du mariage avec Heita pour laisser la place à une touche dramatique, ce qui relève un peu le niveau. Concernant les dessins, ceux-ci sont corrects mais ils ne sortent pas de l’ordinaire, restant assez classiques dans le trait ou la présentation. On note cependant une petite amélioration quant à l’utilisation du tramage et à la quantité des décors. Ne désespérons pas, le dernier volume sera peut-être le bon !