L'histoire :
Le marionnettiste Bonard continue de conter son histoire à Alice et Dorothy. Après s’être fait couper les mains sur ordre de la fille du seigneur, il fut jeté en prison et une domestique le prit en pitié. Celle-ci l’encouragea à tenir bon en lui promettant de le faire sortir. La jeune femme tint parole et, à l’aide d’un collègue, elle aida Bonard à sortir de sa cellule et lui rapporta Verda, sa poupée. Les domestiques le conduisirent jusqu’à une barque et, le marionnettiste n’ayant plus de main, il laissa l’embarcation dériver jusqu’à ce qu’il arrive sur l’île où il découvrit la source. En entendant cela, les deux jeunes filles sont étonnées : le marionnettiste est une personne âgée mais cela ne peut être possible s’il a plongé dans l’eau ! En fait, Bonard y avait seulement plongé Verda et c’est ainsi qu’elle prit vie et que les mains de l’homme repoussèrent. Alice et Dorothy constatent que, effectivement, seules les mains de leur interlocuteur sont restées jeunes !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’épisode du marionnettiste se termine dans ce volume en nous apportant son lot de révélations et de mystères. Tout d’abord, on voit enfin la fameuse source, qui ressemble à des thermes romains, et on découvre quelques propriétés la concernant, ce qui pose une question intéressante : pourquoi Alice semble-t-elle immunisée contre ses effets ? C’est aussi l’occasion de se rendre compte que Kai n’est peut-être pas aussi froid et méchant qu’il en a l’air et que l’armée et la police sont apparemment de mèche avec ces étranges duos. Si les décors sont fournis et le tramage un peu plus soigné, les dessins s’avèrent encore moyens : les personnages sont parfois inexpressifs et leurs postures figées, Alice ressemble soit à une jeune femme soit à une gamine, le découpage est banal… Néanmoins, on a envie d’en lire plus pour voir où l’auteur veut en venir, même si la progression est parfois lente.