L'histoire de la série :
Bolt Crank est un aventurier qui accepte de nombreuses missions pour de l’argent. Cet homme mange tous les matériaux en fer ou en aluminium et a ainsi la possibilité de les ressortir ou de les remodeler à sa guise par sa main droite. Ce qui le sauve dans bien des situations.
L'histoire :
Muriel et Aaron étaient amoureux lorsqu’ils étaient enfants mais, devenus grands, la vie les a séparés. Le jeune garçon a succédé à son père sur le trône de son royaume tandis que la jeune femme a continué à travailler dans le milieu du cirque où elle est devenue la chef de sa troupe. Seulement, le jeune roi est attaqué régulièrement par des terroristes qui en veulent à sa vie. Cette fois-ci, Bolt est son garde du corps et s’illustre d’entrée en tirant sur un agresseur venu se plaindre des impôts élevés. D’ailleurs, ce n’est pas le roi qui gère cela mais le régent Galba. Aaron se confie à Bolt en lui avouant toujours penser à Muriel et regretter de ne pas s’être opposé à son père pour pouvoir l’épouser. Galba se propose alors de résoudre le problème en tuant la jeune femme dont la troupe est en ville en ce moment même. Mais Aaron ne peut laisser faire cela et demande à Bolt de le laisser partir la sauver. Bolt lui rétorque que si le roi se rend au cirque, alors il le suivra, puisqu’il est son garde du corps….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce tome d’Eat-Man, Bolt Crank est mis à rude épreuve : celui-ci absorbe une bombe, affronte nombre d’adversaires des plus coriaces... Les histoires proposées nous narrent toujours le parcours itinérant de cet aventurier qui propose ses services au plus offrant, et la première d’entre elles met en avant un amour impossible du fait des rangs sociaux. La morale que propose l’auteur à la conclusion de chacune de ses histoires donne le plus souvent dans une tonalité assez fine et juste. La partie graphique n’est pas en reste puisque celle-ci est même félicitée par un illustre auteur de comics, Jim Lee (auteur de Gen 13, édité chez Semic), qui livre ici une illustration de Bolt Crank en guise de page d’ouverture. Cet hommage vient en complément d’une partie qui voit Akihito Yoshitomi livrer une partition de qualité. Le dernier chapitre est d’ailleurs absolument fantastique car celui-ci n’a aucune ligne de dialogue et s’avère pourtant terriblement parlant juste par les images. Ce 6ème tome nous permet de continuer à savourer les aventures de Bolt Crank, faites que ce soit encore longtemps le cas !