L'histoire de la série :
Bolt Crank est un aventurier qui accepte de nombreuses missions pour de l’argent. Cet homme mange tous les matériaux en fer ou en aluminium et a ainsi la possibilité de les ressortir ou de les remodeler à sa guise par sa main droite. Ce qui le sauve dans bien des situations.
L'histoire :
Bolt rencontre une jeune femme attachée et devant servir de sacrifice au roi du mal. Cette jeune femme se nomme Mû et a une sorte de gigantesque épée lui sortant du dos. Elle demande à Bolt de la libérer mais celui-ci lui demande alors quelle sera sa récompense. Mû décide donc de lui raconter son histoire, commencée il y a déjà onze ans. Un jour, une femme la confia à un jeune garçon de son âge nommé Daryl. Une vieille dame de son village lui expliqua alors qu’elle était la détentrice de l’épée céleste qui permet de soumettre le roi du mal dès que celui-ci revient, une fois tous les mille ans. Petit à petit, une forme disgracieuse commença à sortir du dos de la jeune fille en prenant la forme d’une gigantesque épée. Les autres enfants la prirent alors pour l‘émissaire du roi du mal et, durant toute son enfance, la frappèrent, jusqu’au jour où Daryl est intervenu. D’autres villageois essayèrent ensuite de déloger ce qu’ils pensaient être l’épée mais n’y arrivèrent pas tant la surface entourant cette protubérance était dure. L’arrivée du roi du mal approchant, les villageois décidèrent d’attacher la jeune fille en plein désert pour qu’elle puisse en venir à bout toute seule…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tome décevant par son manque d’originalité dans les histoires qu’il proposait, celui-ci nous rassure avec un contenu beaucoup plus costaud que précédemment. La toute première aventure mêle le côté mystique à un combat éternel, et est une réussite. La seconde apporte un sujet que l’auteur n’avait pas encore développé : la drogue. Le thème est bien intégré à l’univers et l’histoire est passionnante. L’auteur développe également un peu plus la personnalité de ses personnages en nous dévoilant leur passé au détour de diverses aventures. La narration retrouve également sa vitesse de croisière en développant les personnages et en laissant une place suffisante à l’action sans que celle-ci ne devienne trop présente. Les dessins sont travaillés, les traits fins, les décors soignés et les trames judicieuses. L’auteur se permet également quelques doubles pages dont le rendu est frappant. Avec des histoires plus travaillées et un dessin toujours aussi soignés, ce tome 8 est fortement conseillé à tous les fans de grande aventure post-apocalyptique.