L'histoire de la série :
En Italie, la Social Welfare Agency se fait passer pour une banale agence d'activités sociales et médicales. En réalité, cette cellule gouvernementale est composée de tueurs professionnels qui sortent de l’ordinaire. En effet, il s’agit de très jeunes filles ayant subi des atrocités et que le groupe a recueillies avant de les reconditionner en tueuses. Chacune d’elle a un responsable attitré, un « grand frère » chargé de surveiller et d’ « éduquer » ces machines à tuer au visage angélique.
L'histoire :
Lors d’un examen médical de Petrouchka, Alessandro interroge le docteur à propos de l’origine du caractère de la jeune fille. Le médecin lui explique alors que son comportement n’est aucunement dû au reconditionnement, mais à sa façon d’être avant de devenir une cyborg. Alessandro se rappelle que, lorsqu’elle était danseuse, la jeune fille était plutôt calme et très sérieuse. Plus tard, lors d’une mission, Petra est poursuivie par des hommes à qui elle a dérobé un disque. Du haut d’un balcon, Alessandro voit la scène et est stupéfait de la voir étaler un adversaire en effectuant un coup de pied sauté. Celui-ci lui crie alors de s’enfuir mais la demoiselle n’en fait qu’à sa tête. En effet, Petra voit un homme se jeter sur Alessandro pour le tuer et elle file aussitôt à sa rescousse en exécutant un saut prodigieux jusqu’à lui. Lors d’une autre mission, Alessandro prend l’identité d’un passeur de clandestin et fait jouer à Petra le rôle de sa poulette. En effet, leur cible est un mafieux réputé pour sa faiblesse envers les charmes féminins et Petra doit donc arborer des tenues sexy et aguicheuses.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour une fois, ce nouveau volume de Gunslinger Girl nous relate très peu les opérations policières et les complots politiques habituels pour mieux se concentrer sur l’amour, que ce soit pour quelqu’un d’autre, pour la danse, ou pour un passe-temps. De plus, l’auteur offre une place très importante au passé, notamment celui d’Alessandro : ces explications nous permettent ainsi de mieux comprendre son attitude envers Petra. D’ailleurs, les sentiments permettent de poser une question essentielle : comment savoir si ce qu’éprouvent les jeunes tueuses est du au reconditionnement au non ? Mais c’est ce mélange d’amour innocent et de violence extrême chez ces demoiselles qui donne de l’intérêt à l’histoire. Quant aux dessins, la qualité est de mise avec des traits dynamiques, des personnages très expressifs et des décors travaillés la plupart du temps. Que ce soit au niveau visuel ou scénaristique, Gunslinger Girl est une série de qualité à découvrir, et ce nouveau volume le prouve une fois de plus.