L'histoire :
Yoshitaka et ses soubrettes se promènent dans la ville, plus exactement dans le quartier où habitent les parents des demoiselles. Izumi en profite pour expliquer à son employeur que tous les commerçants font en fait partie de la garde rapprochée de sa mère, un peu comme tous les garçons à la solde de Mitsuki. Puisqu’elles ne sont pas loin du domicile de leurs parents, les deux sœurs décident de passer leur dire bonjour. En arrivant devant la maison, tout ce petit monde voit un crocodile en train de distribuer des tracts publicitaires dans les boîtes aux lettres. Ils pensent alors qu’il s’agit de Pocchi lorsqu’un deuxième crocodile arrive. Mitsuki reconnaît soudain les parents de Pocchi et est émue de les retrouver. C’est à cet instant que la mère de Mitsuki et Izumi vient à leur rencontre. Elle leur explique que, grâce à sa garde rapprochée, elle a pu libérer une maison pour que les deux crocodiles puissent y vivre en paix. Les filles réalisent alors qu’elles se sont faites manipuler par leur mère : non seulement elles n’avaient pas besoin de fuguer, mais elles n’auraient pas eu à travailler pour ce pervers de Yoshitaka. Mitsuki est furieuse de s’être faite avoir et un duel est organisé contre sa mère pour savoir laquelle a la meilleur garde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A part le premier chapitre, il n’y a plus de duel pour mettre en scène Yoshitaka le pervers et ses soubrettes de choc. Néanmoins, le scénario explore de nouvelles idées et, à défaut de réellement avancer, l’intrigue continue de se montrer originale. L’humour est toujours aussi présent, les gags sont parfaitement mis en scène et les scènes d’action sont bien dosées. Le nekketsu généralisé est contagieux et on se laisse très facilement emporter par l’ambiance survoltée. De plus, les graphismes sont soignés et, malgré un découpage peu inventif et des décors souvent minimalistes, la qualité est au rendez-vous : l’ensemble est dynamique, le tramage est maîtrisé, les personnages sont expressifs et les demoiselles sont particulièrement charmantes. Par ailleurs, il convient de noter que ce volume s’accompagne d’un badge exclusif et totalement inédit au Japon ! Ce cinquième volume est une fois de plus un concentré d’humour et de jolies filles et on a qu’un seul, mais énorme, regret : les auteurs s’étant séparés, il est peu probable que la suite voit le jour…