L'histoire :
- Yoshida est abattu quand les filles de sa classe lui avouent qu’il est le portrait craché d’un monstre dans la maison de l’horreur de Kapiba-Land. Le garçon se savait moche, mais pas à ce point-là... Aussi, quand Satô décide d’aller là-bas pour s’amuser, Yoshida va vivre un véritable enfer...
- Nishida interroge Yoshida sur l’origine de sa cicatrice. Ce dernier se souvient tout juste d’avoir fait une chute sur une pierre il y a quelques années. En entendant la conversation, Satô semble contrarié. En fait, cela le fait repenser au passé, quand il était encore un enfant obèse et victime de brimades...
- Nishida, dont le sens de la justice est très développé, réalise que Satô n’est pas quelqu’un de bien et décide de venir à la rescousse de Yoshida...
- Satô accepte de rendre un drôle de service au professeur de dessin mais cela va avoir une incidence inquiétante sur le bon déroulement du cours...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant sur un premier chapitre où les filles se moquent de Yoshida qui ressemble à un monstre dans la maison de l’horreur d’un parc d’attraction, et terminant sur un dernier dans lequel elles se battent comme des furies pour remporter une journée auprès de Satô, ce quatrième volet n’est pourtant pas si inutile que cela. En effet, même si les passages comiques laissent toujours autant à désirer, l’histoire propose enfin quelque chose d’intéressant à travers un flash-back s’étalant sur deux chapitres : on apprend comment s’est passé la transformation physique de Satô ainsi que la façon dont est arrivée l’accident qui a laissé sa cicatrice à Yoshida. Cela nous permet d’enfin mieux cerner les personnages de Satô (qui jusque-là était surtout un mystérieux taquin) et de le rendre plus attachant. En outre, on peut également découvrir son cercle familial et celui de Yoshida. Après cela, Nishida tente une fois de plus de « sauver » Yoshida de Satô : les deux rivaux vont faire une mise au point qui va les forcer à dévoiler ce qu’ils ont sur le cœur. Rien de surprenant certes, mais au moins les personnages sont clairs et dissipent les éventuels zones d’ombres entre eux. Au final, même si ce n’est pas transcendant, ce quatrième volume est déjà plus intéressant que son prédécesseur.